The end, Jim Morrison
Romain Renard (dessin & scénario)

Casterman / Rebelles
46 p / 9,95€

The end, Jim Morrison
Même si la fin est connue, il est intéressant de découvrir ou de redécouvrir le parcours de Jim Morrison, poète maudit du siècle dernier.
En juin 1965, à Los Angeles, Jim est sur une scène, une guitare à la main, avec Rick and The Ravens, fondé par Ray Manzarek. Un peu plus tard, Morrison, en deviendra le chanteur pour des standards de Rock n'Roll.
Sorti fraîchement de la très célèbre UCLA, section cinéma, son but premier était de réaliser des films et d'écrire des poésies, pas de faire carrière comme chanteur dans un groupe. Malgré cela, il restera. Les Ravens deviendront The Doors. La drogue était déjà son quotidien. Hélas, comme il le pensait et le criait fort, il montera rapidement aux sommets du star système et y restera définitivement le 3 juillet 1971, à Paris, mort dans sa baignoire d'une crise cardiaque. Jim Morrison entrait dans la légende du Rock.
Bien sûr, cet album est à lire en écoutant un disque des Doors, de préférence en vinyle pour se retrouver côté sixties à L.A.

Romain Renard, après avoir sorti son merveilleux American Seasons, Prix Cognac du Meilleur Album 2005, récidive. Son dessin réaliste et son scénario rigoureux parsemé d'extraits des textes de Jim Morrison font de cet album un INCONTOURNABLE de toute bédéthèque.

Ceb

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Tony Corso
(Tome 4)
L'affaire Kowaleski 

Berlion (dessin & scénario)

Dargaud
56 p / 9,80€

Tony Corso (Tome 4) L'affaire Kowaleski
Saint Tropez.
Cela commence très fort. Tony Corso met les pieds dans le plat d'une star montante du cinéma français, un vrai petit con d'après Anémone de Courville son amie. Après ce petit hors d'œuvre, Tony Corso toujours vêtu de son éternelle chemise à fleurs, se retrouve à parler business avec Horacio Vargas des éditions Horizon. Cet éditeur est spécialiste d'ouvrages d'investigation dans des domaines à hauts risques comme ceux de la politique et de la finance. La preuve : Denis Lambert, un journaliste qui lui avait proposé dernièrement un manuscrit sur une affaire impliquant des hauts personnages de l'état avec des responsables d'intérêts peu recommandables a été retrouvé assassiné d'une balle en plein front dans une villa près de Cannes mise à sa disposition par l'éditeur. Suite à ce meurtre, Horacio Vargas craint pour sa vie et demande l'aide de Toni Corso. Mais est-ce bien sincère ?

Et un tome de plus !
Je suis devenu un inconditionnel de Corso, d'Anémone de Courville et de Saint Trop'. Pour cette dernière cela fait déjà quelques lustres.
Sur une plage à se les geler comme en cette fin juin, c'est l‘album idéal « sea, gun, sex and sun ».

Ceb

Olivier Berlion sera présent à Cognac les 20 et 21 octobre 2007 lors du salon POLAR & CO.

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Kar & Klee
(Tome 1)
Amis ennemis

Silvio Speca (scénario & dessin)

Vents d'Ouest / Aventures
48 p / 12,50€

Karl & Klee (Tome 1) Amis ennemis
Cela devait arriver, Karl et Klee se sont perdus de nuit dans l'Ouest sauvage américain. Deux routes se présentaient, et sur les conseils de Klee, ils ont pris la mauvaise.
A l'aube, le lendemain, la diligence de la Wells Fargo & Cie se trouve stoppée par le célèbre Black Bart. Prêcheur, rédempteur et surtout voleur de grand chemin, il en veut à l'argent, pas aux voyageurs, ni au conducteur. En cinq minutes chrono, la caissette change de mains. Black Bart n'a plus qu'à se servir. Un bruit lui fait tendre l'oreille. Un peu plus haut sur le chemin, il aperçoit deux créatures qui cheminent. Et hop, un pistolet dans chaque main, les pattes écartées, il les braque. Karl et Klee sont obligés d'obéir à ses désirs et lui donnent leur bourse. Une question de vie ou de mort.
La chaleur est torride et les deux compères n'en peuvent plus. Le désert leur sera-t-il fatal ? Arriveront-ils à retrouver leur route ? Et le méchant Black Bart ?

Il ne manque que la musique à ce western animalier et, pour que la mayonnaise prenne bien, j'aurai bien vu des couleurs un peu plus réalistes.

Ceb

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La forêt
Tiburce Oger (dessin)
Vincent Perez (scénario)

Casterman
86 p / 14,75€

La forêt
Il était une fois… d'un temps que seuls les magiciens peuvent comprendre, à la frontière de notre monde et d'horizons inconnus, une forêt mystérieuse et dangereuse, non loin des côtes bretonnes. Proche de celle-ci se trouvait le couvent de Saint-Dénoué. Et c'est là qu'une nuit, un druide avait apporté aux sœurs, une fillette, qui d'après ses dires, ne devait jamais connaître l'obscurité. Le diable, agissant dans les ombres de la nuit, pouvait alors la posséder. Des milliers de bougies furent allumées pour l'accompagner toutes les nuits de son enfance.
Quinze années plus tard, un roi l'avait choisi pour qu'elle devienne sa reine. Titiana quitta donc le couvent de Dénoué et entama son voyage sous bonne garde. Des hommes d'armes l'escortaient pour qu'aucun regard ne se pose sur elle avant celui du roi et un moine y veillait. L'homme de Dieu s'inquiétait, la jeune fille ne pipait mot. Ses questions restaient sans réponse et c'est alors qu'un orage éclata. Pour se protéger, le cortège entra dans la forêt. Sous des arbres centenaires, les hommes d'armes préparèrent des feux pour se nourrir de viande de chasse. Alors qu'enfin, la princesse avait retrouvé la parole, et qu'ensuite elle s'octroyait le droit de déguster une brochette, les hommes d'armes et le moine prirent peur. Dans la fumée du feu de bois, ils avaient aperçu le signal ; l'enchanteresse et ses ogres allaient les avaler tout crus. L'homme de Dieu pria le seigneur. Après un moment d'affolement, il revint près du palanquin de la princesse. Elle ne répondit pas à ses appels. Il tira le tissu, la belle avait disparu. A sa place se trouvait une biche morte…

Bon c'est vrai ça démarre classique de chez classique avec Merlin, la diabolique Viviane et l'Ankou et ensuite c'est le délire. Le dessin de Tiburce Oger sert à merveille ce récit légendaire et lui donne toute sa force.

Ceb