B A N D E S .. D E S S I N E E S
15/03/2008

Kogaratsu
(Tome 11)
Fournaise

Michetz (dessin)
Bosse (scénario)

Dupuis / Repérages
56 p / 10,40€

Kogaratsu (Tome 11) Fournaise
Nakamura Kogaratsu, le Retour… Alors qu'il était devenu bûcheron pour survivre, un événement le décide de reprendre sa tenue et ses armes de samouraï. Une jeune femme est venue déposer à Dono-San, son employeur, un keisho en or, et cela sans aucune explication. Même si celui-ci est aux armes de la famille de Kogaratsu, ce dernier sait que c'est à nouveau le début de nouveaux ennuis.
Le mercenaire prend donc le chemin du château des guerrières des montagnes sous le regard de la femme au keisho, restée pour connaître sa réaction. Arrivé devant son entrée, il rencontre Tomoni armée jusqu'aux dents. Malgré la froideur de son accueil, la jeune femme accepte tout de même de conduire Kogaratsu devant la Mère. Surprise pour le guerrier, ce n'est pas elle qui lui a fait passer le keisho en or. Peut-être une de ses filles, mais elle n'est pas au courant de cette démarche. Si le jeune mercenaire ressent une certaine animosité de la part de la plupart des guerrières, seule une jeune femme ne semble pas se soucier de lui. Alors qu'elle sort de l'enceinte du château, il décide de la suivre. Mièko a rendez-vous avec Sada, une autre guerrière des montagnes. Après avoir suivi leurs traces, Nakamura Kogaratsu les découvre toutes les deux qui se baignent, nues. Pudique, le samouraï se retire, rejoint le château. Sauf que ce n'est qu'un leurre de la part des jeunes filles, elles doivent rencontrer Saïto-San, un homme du village d'en bas qui complote avec le vieil Oyabun. Il est question d'OR…

En voilà du bien bel ouvrage. Les auteurs nous entraînent dans le Japon du XVIIe siècle où le code de l'honneur est le plus fort, l'amour une faiblesse et la puissance des armes une certitude, avec au cœur de tout cela, la trahison.

Ceb


Une enquête de l'Inspecteur Canardo
(Tome 17)
Une bourgeoise fatale

Sokal (scénario & dessin)

Casterman
48 p / 9,80€

Une enquête de l'Inspecteur Canardo (Tome 17) Une bourgeoise fatale
A une terrasse de bistrot, l'Inspecteur Canardo est de filature comme d'autres sont de corvées. C'est une blonde, assise à deux tables de lui, qui est l'objet de toutes ses attentions. Et clic une fois, et clic deux fois, lorsqu'elle se lève et s'apprête à traverser la rue. Mais c'était sans compter l'intervention, pas discrète pour un sou, de Garenni, commissaire de son état, heureux de retrouver un ex-confrère devenu privé. Si avec tout ce tapage, la femme n'a pas compris qu'elle était filée, Canardo aurait beaucoup de chance.
Alors qu'ils boivent ensemble une mousse en parlant de la campagne électorale qui fait rage entre Marcel Dubonot, le mari de la blonde, et Nicole Mulot, le commissaire est prévenu d'un meurtre. Pour lui rappeler le bon vieux temps, il invite Canardo à le suivre sur les lieux du crime. C'est une prostituée du nom d'Emma Faure qui a été refroidie dans son appartement. La personne qui a agit a également tout fouillé, surtout les DVD autour de la télé. Outre ses talents de péripatéticienne, Emma était aussi une vedette du porno, à en croire le brigadier de service, un fan de la première heure.
Alors, avec votre flair légendaire, vous êtes en train de vous dire que les deux affaires seraient intimement liées. Pas vrai ?

Je sais, je sais. A chaque Canardo, faut qu'j'en parle ! Désolé, c'est une vieille histoire entre nous !

Ceb


Delta
(Tome 1)
L'anse aux crânes

Simonacci & Ricci (dessin)
Fonteneau (scénario)

Les Humanoïdes Associés
48 p / 12,90€

Delta (Tome 1) L'anse aux crânes
XVIIe siècle, delta de l'Orénoque.
Lina est une fort belle jeune fille. Indienne. Elle en pince pour un blanc du nom de Gabriel Boissy d'Aigremont. Il est l'otage d'une bande de pirates, hideux et sanguinaires. Leur but : toucher, de son marquis de père, une rançon de dix kilos d'or. Deux hommes, accompagnés du laquais de Gabriel, Bastien à qui ils ont crevé les yeux, sont partis la chercher à Cumana.
Pendant la sieste, Lina, en cachette des forbans, se rend au large de la côte, là ou en pleine mer, est enfermé enchaîné dans une prison de bois, le jeune Boissy d'Aigremont. Elle lui apporte de la nourriture et de quoi se défaire de ses liens métalliques. Il lime, lime, et il y croit.
Revenue à terre, Lina retrouve son grand-père. Ce dernier, comme il se fait vieux, a décidé de l'initier aux rites de leur clan. Après lui avoir peint sur son corps les routes secrètes du grand fleuve, le soir venu il lui donne la vision du rêve jaguar et le souffle de son esprit. C'est dans la fumée du feu, qu'après quelques chants sacrés entonnés apparaît le guide qui lui montrera le chemin jusqu'au cœur du monde et peut-être au-delà.
Forte de cette aide précieuse, Lina se rend à nouveau auprès de son Gabrielo. Ainsi réunis, ils devraient trouver ensemble la force pour qu'il recouvre la liberté et retrouve les siens…

Très joli conte initiatique au dessin fort bien maîtrisé. A l'italienne bien sûr !

Ceb


Borderline
(Tome 1)
Les mots de la nuit

Nathalie Berr (dessin)
Alexis Robin (scénario)

Bamboo / Grand Angle
48 p / 12,90€

Borderline (Tome 1) Les mots de la nuit
Fernando Villa est écrivain et a quelques problèmes financiers. S'ajoute à cette situation délicate mais pas mortelle, son manque d'idée pour son prochain roman. En bref, rien ne va, existentiellement compris. Et comme dab, il décide de rendre visite à Wanda, au bois où elle tapine. Direction un bar, et là sur des banquettes moleskine Fernando se fait plus de mal que de bien. Il est un nul de chez nul. A chaque nouvelle idée c'est l'enthousiasme et très vite c'est le désenchantement. Il pense avoir tout donné dans son premier écrit, alors que d'après lui, il ne vit que pour la littérature. Dur dur !
Après avoir réglé la pulpeuse Wanda, pas pour ses charmes mais pour son écoute attentive, Fernando Villa retrouve des amis à la terrasse d'un bar. Et voilà, c'est reparti du côté de la mise en boîte pour le deuxième roman tant attendu. Et pour le premier qui aurait dû, si cela avait été un succès, les séparer. Alors qu'ils sont toujours de tous les coups. Capito ?
S'en suit une soirée bien arrosée, bien enfumée à l'indienne pure et dure. A son réveil, l'après-midi du lendemain, il constate qu'il a écrit des pages et des pages géniales et sans qu'il s'en souvienne. Belote, re belote les jours suivants et dix de der ; « A demeure » son deuxième livre sort en librairie.
Si Fernando Villa est sur un petit nuage, un coup de téléphone va l'en faire vite redescendre…
Eternelle question de la réalité ou de la fiction, voire un mixe des deux. Sauf que lorsque cela tombe sur soi et qu'un tiers se reconnaît dans ce que l'on a raconté, il y a problème. Beaucoup d'interrogations viennent à l'esprit comme : si une partie est vraie, pourquoi pas la totalité ? Et selon le contenu, l'auteur peut se retrouver devant un cas de conscience ou être au cœur de la cible. Chienne de vie que celle d'écrivain de Fernando Villa !
Toute ressemblance avec des personnages ou des faits ayant existé ne serait que pure coïncidence.

Ceb

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