L ' A C T U A L I T E

 

16/10/2004

Le 9e PRIX POLAR a été décerné le 16 octobre 2004 à Jean-Paul JODY pour son livre « La position du missionnaire » paru aux Editions Les Contrebandiers.

 


Le 1er Prix POLAR & CO du Salon de Cognac a été remis le 16 octobre 2004 à Sébastien VERDIER et à François CORTEGGIANI pour leur album « Ultimate Agency » édité par Glénat.

Bernard Bec


22/09/2004

9e Prix POLAR

22, V’là les Sélectionnés !

01 Maud TABACHNIK / 12 heures pour mourir / Albin Michel
02 Nicole PROVENCE / La pierre du diable / Flammarion
03 Virginie BRAC / Double peine / Fleuve Noir
04 Michel de ROY / Meurtre en sous-traitance / L’Enclave
05 Colin THIBERT / Barnum TV / Série Noire
06 Alain GERMAIN / Meurtre à la française / Le Masque
07 Thierry JONQUET / Mon vieux / Seuil
08 Yves BULTEAU / Le triangle des bourreaux / Les Contrebandiers
09 Paul COUTURIAU / Requiem en eau trouble / Fleuve Noir
10 Noëlle LORIOT / Meurtrière bourgeoisie / Albin Michel
11 J.-M. LAMBERT / Mère Teresa et les petits sauvageons / A Contrario
12 Pierre D’OVIDIO / Les cahiers au feu / Phébus
13 Philippe HUET / L’inconnue d’Antoine / Payot/Rivages
14 Gilbert GALLERNE /Le patient 127 / Belfond
15 Thierry CRIFO / Obsession Elle / Rail noir
16 Laurent MARTIN / Des rives lointaines / Le passage
17 Jérôme BUCY / La maison des enfants rouges / Liv’Editions
18 Dominique MANOTTI / Le corps noir / Seuil
19 Hannelore CAYRE / Commis d’office / Métailié
20 Jean- Paul BIRRIEN / Bloody Mairie / Liv’Editions
21 Jean- Paul JODY / La position du missionnaire / Les Contrebandiers
22 Roger LE TAILLANTER / Le noyé de Porz-Kuriuz / Jean Picollec

Le 9e Prix POLAR sera décerné et remis le vendredi 15 octobre 2004.



22/09/2004

1er Prix « POLAR & CO »
MEILLEUR ALBUM BD 2004
SALON de COGNAC

22, V’là les Sélectionnés !

01 Maison Winchester / Cabannes – Delmas / Glénat
02 Phenomenum / T2 / Vedrines – Kaminka / Glénat
03 I.N.R.I. / T1 / Wachs & Falque – Convard / Glénat
04 Tard dans la nuit / T1 / Voro – Djian / Vents d’Ouest
05 La cuisine du diable / T1 / Karl T. – Marie / Vents d’Ouest
06 H.A.N.D. / T2 / Vegliona – Pelot / Dupuis
07 Yoni / T1 / Berthet – Yann / Dupuis
08 Ethan Ringler, Agent Fédéral / T1 / Mezzomo – Filippi / Dupuis
09 Marée noire / Sokal / Casterman
10 Ultimate Agency / T1 / Corteggiani – Verdier / Glénat
11 Du plomb dans la tête / Wilson – Matz / Casterman
12 Celadon Run / T4 / Queireix – Arnoux / Glénat
13 Les Chroniques de Centrum / T1 / Andrevon – Khaled / Soleil
14 Yiu « Premières Missions » / Téhy – Vax – J.M. Vee / Soleil
15 Métal / T1 / Eric Liberge / Soleil
16 La vie de Victor Levallois / T4 / Stanislas – Rullier / Les Humanoïdes Associés
17 Pas de chance / 2e Partie / Philippe Riche / Les Humanoïdes Associés
18 Arrivederci amore / T1 / Carlotto – Crovi – Mutti / Vents d’Ouest
19 Vell’a / T1 / Bonnet – Bourgne / Glénat
20 La voix / T2 / Bertho – Korkydü / Vents d’Ouest
21 Sanctuaire / T3 / Dorison – Bec / Les Humanoïdes Associés
22 Je suis légion / T1 / Nury – Cassaday / Les Humanoïdes Associés

Le 1er Prix POLAR & CO du Salon de Cognac pour le Meilleur Album BD de 2004 sera décerné et remis le samedi 16 octobre 2004. Le lauréat se verra confier la réalisation de l’affiche du salon de 2005 (réglée 1000 euros), recevra un trophée et une carafe en cristal de Baccarat « Noce de Perles » remplie d’un très vieux cognac. De plus, en 2005, une exposition lui sera consacrée.

Bernard Bec


30/08/2004

Cesare Battisti, sous le coup maintenant d’un mandat d’arrêt international, avait écrit à la Justice française par le biais de ses avocats. Voici le texte intégral de ce courrier :

Je suis dans l'obligation de me soustraire au contrôle judiciaire qui m'a été imposé et je veux m'en expliquer face à la justice française. Je ne quitterai pas la France, je ne saurai pas le faire, c'est mon pays et je n'en vois pas d'autre dans mon futur. Ma vérité est ici, beaucoup de citoyens français me l'ont confirmé. La Cour d'Appel de Paris, en se déclarant favorable à mon extradition, m'a condamné à la prison à vie en Italie. Le choc est énorme, je ne pouvais pas croire que la justice française se plierait au pouvoir politique, revenant sur la chose déjà jugée en 1991, je ne pouvais pas croire qu'elle accepterait la contumace italienne qui ne me donne plus aucune possibilité de défense. Enfermé à vie, trente ans après les faits, ce seraient la famille, les enfants, d'autres vies qui paieraient. Je ne peux pas courir ce risque, ne plus revoir mes enfants, le pays où ils sont nés, l'idée m'est insupportable. La déclaration de Jacques Chirac, deux jours après la décision de la Cour d'Appel, a achevé de m'ôter tout espoir. Face au gouffre, que me reste-t-il ? Seulement mes enfants et la subtile possibilité, un jour peut-être, de pouvoir m'expliquer sur mes responsabilités politiques et pénales et revenir enfin sur ce passé que l'Italie voudrait, me semble-t-il, enterrer à jamais au prix d'une sauvage contrefaçon historique. Je me soustrais au contrôle judiciaire, donc, mais je reste en France, parce que c'est d'ici, avec l'aide de tous ceux qui encore croient à cette justice qui avait fait de la France le pays des Droits de l'homme, que je continuerai à me battre afin que justice soit faite et à l'homme et à l'histoire. Cette conviction me donne le courage d'attendre l'ultime décision, jusqu'au dernier recours, dans l'espoir que, dans ce pays qui est le mien, les mots Justice et Liberté signifient encore quelque chose.

Cesare BATTISTI


23/08/2004

Cesare Battisti… Répond aux abonnés absents.
Après avoir envoyé à l’AFP un communiqué de presse, le 6 août 2004, dans lequel il jurait qu’il n’avait pas commis les crimes que lui attribuait la justice italienne, Cesare Battisti ne s’est pas présenté le 21 août à son ixième contrôle judiciaire.
Ses avocats communiquent :

COMMUNIQUE DES AVOCATS DE BATTISTI

Nous apprenons que Cesare BATTISTI ne s'est pas présenté le 21 août 2004 au rendez-vous hebdomadaire de son contrôle judiciaire.

Nous l'avions rencontré récemment et avions perçu à cette occasion qu'il supportait de plus en plus mal, sur le plan psychique, le harcèlement médiatique, judiciaire et policier qui lui avait soudainement été imposé après tant d'années de vie familiale et professionnelle vécues au grand jour et avec l'accord des plus hautes autorités de notre pays.

Le revirement brutal d'une politique aussi permanente, perpétré à l'encontre des réfugiés italiens des années de plomb alors qu'ils avaient officiellement bénéficié d'un asile consolidé depuis un quart de siècle par tous les gouvernements de la France, ne peut que générer des conséquences humaines dont l'extrême gravité touche aujourd'hui des familles entières et leurs enfants.

Nous ne savons pas actuellement ce qu'il advient de Cesare BATTISTI, mais l'expertise médicale qu'il nous a remise, effectuée récemment par le Docteur Hervé BOISSIN, Médecin Expert près la Cour d'Appel de Paris, Médecin agréé et membre du Comité Médical ministériel du Ministère de l'Intérieur et de la Préfecture de Police, renforce nos inquiétudes.

Il est urgent de mettre fin à ce reniement des droits acquis par des femmes et des hommes que la France s'était officiellement engagée à protéger.

Irène TERREL & Jean-Jacques de FELICE


07/07/2004

Les Mystères de Cognac… Le retour avec « La part des Mots ».

Absents depuis deux années des animations estivales, Les Mystères de Cognac refont parler d’eux. Les spectateurs, touristes ou pas, découvriront à nouveau la cité des eaux de vie par le biais d’une enquête policière et littéraire.
Cette année, les participants devront reconstituer une phrase d’après plusieurs tranches de vie dignes de bons polars. Au nombre de douze, celles-ci seront interprétées par des comédiens.
Après une heure quinze de parcours en ville, le « sésame » retrouvé, le public découvrira le « Paradis », au pays du nectar des dieux.
Autour du verre de l’amitié, les meilleurs enquêteurs recevront des cadeaux.

Les Mystères de Cognac
Les mardis et le mercredis 13, 14, 20, 21, 27, 28 juillet & 3, 4, 10, 11, 17, 18 août 2004.
Départ à 17h30 depuis l’Office de Tourisme de Cognac - 16, rue du 14 Juillet.
Contact : 05 45 82 10 71.

Bernard Bec


30/06/2004

Cesare BATTISTI… Extradable

Ce jour à 15h00, la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de Paris s’est dite favorable à l’extradition vers l’Italie de l’écrivain Cesare Battisti…

Bernard Bec


28/06/2004

Concours de Nouvelles

L'association "Quand la ville dort" organise la 4e édition de son concours de nouvelles noires. Aucun thème n’est imposé. L’inscription est fixée à 6 euros. Les prix seront, pour les premiers, sonnants et trébuchants. Les suivants auront droit à une publication ou à une lecture de leurs textes par des comédiens.

Le jury 2005 sera composé, entre autres, de Thierry Crifo, Francis Mizio, Jean-Paul Jody... La date limite d'envoi des textes est fixée au 15 janvier 2005.

Le règlement complet du concours est disponible à : s.laurent7@wanadoo.fr ou par voie postale à : « Quand la ville dort » - 39A, rue de la carpe haute - 67000 Strasbourg.

Bernard Bec


15/06/2004

Cesare Battisti :
Rassemblement et concert de soutien le 26 juin 2004

Sous le haut patronage de la Ligue des Droits de l’Homme et de France Libertés ce rassemblement/concert aura lieu, à partir de 19 heures, au Théâtre de l’Oeuvre, 55 rue de Clichy, dans le 9e arrondissement de Paris.

De nombreux intellectuels, écrivains, artistes et hommes politiques de gauche comme de droite seront présents : Edouard Baer, Guy Bedos, Enki Bilal, Jacques Bobe (Député de Cognac / UMP), Jacques Bravo (maire du 9e arrondissement / PS), Claude Chabrol, Régine Deforges, Benoît Delépine, Annie Dupérey, Jean Ferrat, Thomas Fersen, Dan Franck, Jean-Louis Foulquier, Juliette, Lio, Laure Marsac, Sapho, Yves Simon, Michel Tubiana (Président de la Ligue des Droits de l’Homme), Fred Vargas, Pierre Vassiliu, Pierre Vidal-Naquet, Christian Vincent…

Rappel : Cesare Battisti doit être fixé sur son sort (demande d’extradition déposée par la justice italienne) le 30 juin 2004.

Bernard Bec


31/05/2004

L’Intimité disséquée au FIRN de Frontignan-La Peyrade, du 1er au 6 juin 2004

Le 7e Festival International du Roman Noir des cités méditerranéennes a pour thème général «l’Intimité dans le roman noir». Tout un programme, côté tables rondes sous les platanes : de la sexualité à la condition féminine ou masculine et du lien parental au déterminisme familial. Y sont pas tous fada dans le midi !

Côté Invités, il y a du beau linge : M. Bernard, L. Biberfeld, H. Claude, T. Crifo, A. Demouzon, P. Huet, C. Mesplède, C. Pelletier, J.B. Pouy, P. Raynal, F. Rey, M. de Roy, R. Slocombe, F. Vargas… Et ce n’est pas tout, puisque cinq américains débarquent au pays du muscat : V. Hendricks, C. Holden, J.R. Lansdale, M. Nava et J. Starr.
Même si depuis mardi 1er juin le noir est de mise à Frontignan, le festival débute officiellement vendredi 4 juin à 15h30. Qu’on se le dise !

Nous espérions le couvrir comme en 2002 mais le contact cette année n’a été que dans un sens. Difficile pour se mettre d’accord !

Bernard Bec


25/05/2004

« Jupons Noirs » à Grignan dans la Drôme.

Dans le cadre des 2e Rencontres de cette ville autour des Femmes en Littérature, le samedi 29 et le dimanche 30 mai 2004, la librairie associative « Colophon » propose un plateau de six femmes écrivaines – et pas des moindres – sans compter la journaliste Christine Ferniot qui animera les cafés littéraires.
Au programme :
Samedi 29 mai à 16 heures Brigitte Aubert, Cécile Philippe à 17h30 et Sophie Loubière à 19 heures.
Dimanche 30 mai à 11h30 Sylvie Granotier, Maïté Bernard à 14h30 et Chantal Pelletier à 16 heures.

Bernard Bec


13/05/2004

Cesare Battisti en attente de la décision finale.

Hier, devant les magistrats de la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de Paris, en présence de Cesare Battisti et de ses avocats, l’Avocate Générale Sylvie Petit-Leclair a souhaité que la cour donne un avis favorable à la demande d’extradition déposée par l’Italie, puisqu’à son avis : « L’ensemble des éléments suffit à démontrer que la demande de l’état italien ne souffre d’aucune discussion ».

Les avocats de Cesare Battisti, deux français et un italien, ont point par point mis à mal les accusations portées par la représentante du parquet général, qui d’après certaines personnes présentes dans la salle d’audience, n’a pas déclenché un intérêt particulier de la part des juges. Un, se serait même assoupi…
Lors de la plaidoirie des avocats de Cesare Battisti, il en a été tout autrement. Les magistrats prenaient des notes.

Voilà Cesare Battisti, une nouvelle fois, en attente d’une décision finale. La Cour ira-t-elle dans le sens du Parquet Général ou sera-t-elle respectueuse de la parole donnée par le Président François Mitterrand et fera-t-elle la part du faux et du vrai dans cette affaire ? Réponse prévue fin juin.

En attendant, pour vous faire une idée objective, nous vous conseillons de lire l’ouvrage de Fred Vargas « La Vérité sur Cesare Battisti ». Dans ce livre, l’historienne relate les années de plomb, ses tortures, ses manipulations, les faits reprochés à Cesare Battisti, les mensonges de certains, les affabulations d’autres et sa dénonciation par le repenti Pietro Mutti.

« La Vérité sur Cesare Battisti » / Fred Vargas – Collection BIS des éditions Viviane Hamy (7 euros) en librairie dès le 21 mai 2004.

Bernard Bec


08/05/2004

« La Vérité sur Cesare Battisti »… Le livre qu’il faut lire.

Après ravoir lu et entendu tout et n’importe quoi dans certains journaux, hebdos et sur certains médias, Fred Vargas, écrivaine, mais aussi archéologue et historienne réputée, a rassemblé textes et documents pour relater le parcours de Cesare Battisti et celui de l’Italie lors des années de plomb.
Ce livre, édité dans la collection de poche « Bis » de Viviane Hamy, sera en vente dès le 21 mai 2004 dans toute la France. Son prix : 7 euros.

Bernard Bec


24/04/2004

Samedi noir pour le Polar… José Giovanni s’en est allé.

Celui qui avait connu la prison et sauvé sa tête grâce à la volonté et à l’obstination de son père, a tiré sa dernière révérence ce samedi 24 avril 2004. L’homme, qui depuis Le Trou faisait le bonheur des amateurs de polars côté littérature et côté cinéma, n’avait pas son pareil pour raconter ces histoires d’hommes et de femmes, qui sont l’essence même du genre « Polar ».
Homme de radio dans les années 80/90, j’avais alors rencontré José Giovanni. Je me souviens encore de ces échanges, autour d’un micro, dans un studio ou dans un bar. Il était toujours disponible, de jour comme de nuit. La source semblait intarissable, tellement il avait vécu de moments forts. Son amitié avec Lino Ventura, ses tournages avec André Bourvil, Claudia Cardinale, Alain Delon, André Dussolier, Jean Gabin, Annie Girardot, Bernard Giraudeau, Marlène Jobert, Rufus, Charles Vanel, et bien d’autres, ou encore la perte d’un ami - le musicien François de Roubaix - donnaient une profondeur à ces émissions radiophoniques. Tout comme celle concernant la sortie du livre sur son père restera à jamais gravée en ma mémoire. José, ému jusqu’aux larmes, me déclarait être passé à côté de cet homme à qui il devait deux fois la vie. Quelques années plus tard, il adaptera cet ouvrage pour le cinéma et parcourra la France entière pour expliquer son attitude d’alors, un peu comme un chemin de croix.
Restés en contact depuis cette période, nous nous téléphonions ou nous nous retrouvions. Ce fut le cas, en 2003 à Cognac. Malgré la maladie qui le rongeait, José avait voulu être présent au salon du polar. Arrivé très fatigué, dopé par le public et par l’amitié, il avait retrouvé une certaine forme et enthousiasmé, durant trois jours, toutes les personnes qui l'avaient côtoyé.
Notre séparation fut difficile. Nous pensions continuer un bout de chemin ensemble, mais nous savions qu’un obstacle majeur s’interposerait. Il y a quelques semaines, lors d’un entretien téléphonique, il m’apprenait que la maladie avait marqué d’autres points, mais qu’il allait encore se battre. En le quittant, je ne pouvais que lui souhaiter courage et l’embrasser.
Mi-mars, José ne répondit pas à mon dernier courrier, au sujet d’un projet cinématographique. Zazie, son épouse le fit. Je compris, à ses mots, que « maintenant, ne serait plus comme avant »…
Ce samedi 24 avril 2004, je suis triste. J’ai perdu celui avec qui j’avais longuement dialogué sur les ondes et celui qui m’avait aussi soutenu lors de moments difficiles. Celui qui avait crié, haut et fort, la vérité. Celui qui déclarait « Je suis venu pour Bec ». Merci et adieu José !

Bernard Bec


22/04/2004

La Bande Dessinée à l’honneur à Cognac en octobre 2004

A l’occasion du 9e salon, un prix « POLAR & CO » sera décerné, pour la première fois, à un album français ou francophone de Bande Dessinée issu des genres : Fantastique, Fantasy, Noir, Policier ou Science-Fiction.
Le jury, composé de lectrices et de lecteurs non professionnels, jugera l’ensemble Dessin et Scénario.
Les éditeurs, les dessinateurs et les scénaristes ont jusqu’au 15 septembre 2004 pour expédier leurs livres, le cachet de La Poste ou du transporteur faisant foi.
La liste des albums sélectionnés sera dévoilée à Paris le 22 septembre 2004.
Le Prix « POLAR & CO » sera remis lors du salon de Cognac (16 & 17 octobre 2004).
L’auteur (ou les auteurs) de l’album primé recevra (ou recevront) un trophée, une carafe cristal de très vieux cognac et un stick au logo du prix. De plus, il sera confié et réglé au dessinateur la réalisation de l’affiche de 2005 et une exposition sera consacrée à la BD primée au salon 2005.

Les albums sont à envoyer à « POLAR & CO » - 32, rue Grande – 16100 COGNAC

Bernard Bec


11/04/2004
20H00

22e Festival du Film Policier de Cognac… Le Palmarès

Grand Prix Cognac 2004
Memories of murde
r de Bong Joon-Ho (Corée du Sud)

Prix du Jury
Ex-aequo
PTU de Johnnie To (Hong Kong) et The Cooler de Wayne Kramer (USA)

Prix de la Critique Internationale
La mémoire du tueur
d’Erik Van Looy (Belgique)

Prix « Spécial Police » – Prix « Première » – Prix « Médiathèques »
Memories of Murder
de Bong Joon-Ho (Corée du Sud)

Prix « Sang Neuf » Cognac 2004
Rick
de Curtiss Clayton (USA)

Grand Prix du Télépolar
Ex-aequo
Malone : La septième victime de Didier Le Pêcheur et Suzie Berton de Bernard Stora

Grand Prix Cognac 2004 du Court Métrage Policier et Noir « 13e RUE »
La quille
de Jean-Jacques Lelté

Bernard Bec


11/04/2004

11e Prix Cognac-Tonic du Festival de Cognac

Celui-ci a été décerné et remis ce jour à Christian Morin lors d'un déjeuner servi dans les salons de la société Martell & Co.

Né dans le sud ouest, Christian Morin, est diplomé des Beaux Arts de Bordeaux, section graphisme publicitaire. Il monte, diplôme en poche, à Paris. L'ambiance «petit fonctionnaire» de son premier job en agence le catastrophe. Il jette l'éponge au bout de trois semaines et frappe à la porte d'Europe1 dans l'espoir de devenir Speaker. On le reçoit. On lui avoue qu'il est un peu dépassé. Le Speaker c'est de l'histoire ancienne, le nouvel homme de radio s'appelle «Animateur». Il le deviendra.


Christian Morin, hier, avec Jojo, Laetitia et B. Farcy         Christian Morin, ce jour, signant le livre d'or chez Martell

Ensuite, ce sera la Roue de la Fortune sur TF1 pendant de nombreuses saisons. Remercié, il se lancera dans le théâtre et le cinéma.
Pendant toutes ces années il n'abandonne pas sa passion du Jazz. Sa clarinette ne le quitte pas. Il enregistre quelques disques, reçoit le Prix Sidney Béchet et se produit en concert.
En tant q'homme du sud ouest, Christian Morin parle de tous les moments qui font la vie belle : anecdotes, rencontres, recettes de cuisine et bons mots. Un plaisir.

Bernard Bec


10/04/2004

Festival de Cognac 2004… Les Courts Métrages en compétition

Chippendale barbecue de Gérard Pautonnier

Un enterrement de vie de jeune fille prend une tournure imprévue quand, suite à un gage, la future jeune mariée déguisée en fraise géante se retrouve avec ses amies bloquée au milieu d’une route par un mystérieux automobiliste en 4x4…
Malgré quelques (rares !) défauts de jeunesse, ce film a le mérite de se risquer dans l’univers du fantastique avec fraîcheur, drôlerie… La mise en scène est inventive et audacieuse. L’ensemble donne un cocktail réussi.

 

Je m’indiffère de Alain Rudaz et Sébastien Spitz
(ou le glissement progressif d’un prisonnier vers la démence) Un titre dangereux !

Trente minutes pour un court métrage… Même servi par des acteurs qui jouent leur partition avec conviction (J.-P. Castaldi, Eva Darlan, Aurélien Decoing…) il est difficile de tenir la longueur…
Les réalisateurs tentent, eux-aussi, une incursion dans l’univers du fantastique, mais avec moins de succès que le film précédent.

 

Pellis de Yann Gozlan

Dans un hôpital, une jeune et brillante interne d’un service de dermatologie, en passe d’accéder à son premier poste, se retrouve atteinte de la même pathologie qu’un de ses patients : une sorte de nécrose irritante qui envahit tout son corps peu à peu…
Dans le cadre d’une mise en scène assez académique, le réalisateur présente un véritable petit film intelligent (bien qu’un peu prévisible) qui a le mérite d’éviter les écueils du genre en donnant carte blanche à des acteurs confirmés (comme Jean-Marie Winling) ou moins connus (comme l’héroïne qui se nomme : Félicité du Jeu. Si si !) qui nous font, avec un égal talent, entrer de plain pied dans cette histoire… Urticante !

 

La quille de Jean-Jacques Lelté

Un ouvrier arrivé à l’age de sa retraite va pouvoir se consacrer à ce qui l’empêche de vivre normalement depuis maintenant quarante ans : Retrouver l’Algérien qu’il a torturé, là-bas, quand il n’était qu’un jeune troufion…
L’inénarrable Philippe Nahon campe là un de ces personnages rudes et sombres, animés par des sentiments tempétueux… Et il sait le jouer mieux que quiconque !
La voix off qui rythme cette plongée dans l’enfer du souvenir et de la culpabilité n’est pas s’en rappeler l’ambiance de « Seul contre tous » de Gaspar Noë.
Ce film est maîtrisé techniquement, esthétiquement, et plein d’émotions ! C’est un petit bijou, il est mon coup de cœur pour le prix.

 

Sale hasard de Martin Bourboulon

Un écrivain est arrêté par la police. Fâcheuse coïncidence : les truands de son roman ont des homonymes compromettants dans la vie réelle…
Le réalisateur réalise cette petite comédie avec conviction, mais l’intérêt principal réside dans le dénouement, qui à lui seul fait plaisamment oublier les petites faiblesses du film.

 

Toute première fois de Michaël Souhaité

Une femme sulfureuse reçoit chez elle un professionnel qui doit lui rendre des services… Bien particuliers !
Trois minutes de bonheur de comédie enlevée, menée tambour battant par deux acteurs qui semblent vraiment s’amuser. La salle suit, évidemment ! Bravo à Michaël Souhaité !

Charles Ming


10/04/2004

Le Convoyeur de Nicolas Boukhrief (France)

Alex, Albert Dupontel, est le nouvel employé d’une société de transport de fonds sur le déclin, La Vigilante. Son arrivée au sein d’une équipe disparate composée de grandes gueules plus ou moins névropathes est ponctuée par les coups de furie des uns et les prises de drogues et d’alcool… De tous !
On réalise, même si le trait est forcé, à quel point l’équilibre psychologique d’individus risquant quotidiennement leur vie pour 1200 euros par mois est précaire. La fonction abîme cruellement ces hommes. Au gré de la progression de l’intrigue on peut se demander qui se cache sous le fragile Alex. La raison des injections qu’ils se fait, entre deux pétards, dans la solitude de son appartement sordide où à l’arrière du fourgon. Et le pourquoi de sa collecte de renseignements sur l’ensemble de ses collègues…

Entre un Jean Dujardin affable et ouvert, un Berléand (eh oui ! si vous cherchiez le film dans lequel il ne jouait pas cette année : c’est encore raté !) ultra-violent et à fleur de peau, et une collection de seconds rôles remarquables (mention spéciale pour Julien Boisselier), Nicolas Boukhrieff nous offre un film efficace, pas prétentieux et soigneusement mijoté, remplissant tout à fait la mission qu’il s’était attribuée : "réaliser une véritable Série Noire, à l’image de celles de notre enfance, dans les années 70".

Charles Ming


Festival du Film Policier de Cognac

Le 11e Prix Cognac-Tonic sera remis le dimanche 11 avril 2004 . Le lauréat recevra le trophée 2004 dans les salons de la Société Martell & Co.

A suivre...

Bernard Bec


10/04/2004

Casino pas Royal…

Bernie est « The cooler », l’employé « porte-poisse » d’un casino en perte de vitesse de Vegas, en passe d’être repris en mains par une bande de maffieux en cols blancs au grand désespoir du patron des lieux, Shelly, un dur de dur de la vieille école aux méthodes rustiques…
Looser congénital, son simple passage près d’un client en veine assure une scoumoune imparable à celui-ci, instantanément.
Bernie est donc très précieux aux yeux de Shelly… Mais voilà : n’en pouvant plus d’une errance répétitive dans un univers glauque où les horloges sont absentes des murs et la lumière naturelle remplacée par des néons, de jour comme de nuit, Bernie veut prendre sa retraite…

Ce qui est étrange,dans « The cooler », c’est que le film ne se classe dans aucun registre précis, oscillant entre la comédie, le fantastique et le film de maffia… En échouant un peu dans chacune de ces catégories à force de se disperser…
Tout le monde joue bien sa partition (l’apparition clin d’œil de Paul Sorvino en crooner finissant et toxicomane est très réjouissante : dommage que sa prestation soit si courte…) et le casting de « gueules » (de l’anti-héros à la jolie serveuse, en passant par la clique habituelle de bodyguards obèses et consorts) s’apparente presque à de la BD.

Le problème reste entier : même les meilleurs acteurs du monde ne peuvent intéresser longtemps un public déjà repu de ce genre de films s’ils évoluent sur un scénario flottant, dont chaque situation est téléphonée au moins 15 minutes à l’avance… Quel film Wayne Kramer a-t-il voulu faire ?

Charles Ming


10/04/2004

Festival de Cognac… Et de trois !

Et oui, nous sommes déjà le samedi 10 avril, troisième journée de ce 22e Festival du Film de Cognac. Oublions la Hallydaymania et essayons de parler cinoche. Le film qu’il fallait voir absolument, hier, c’était La mémoire du tueur du belge Erik Van Looy.

C’est vrai, il était projeté à 20h30, après ou - selon les personnes - pendant le très attendu cocktail du marché. 750 invités, petits fours à la bouche et verres à la main, essayaient d’apercevoir les VIP du festival. Johnny est passé rapidement et a tout de même levé son verre, Christian Morin s’y est perdu, Christian Rauth et sa belle compagne Cécile Auclert ont dégusté moult huîtres, Julien Chatelet a signé et embrassé ses admiratrices, Laurent Baffie a été intronisé membre de la confrérie du Franc Pineau…

Mais revenons au film La mémoire du tueur : d’après l’avis de nombreux spectateurs, il serait bien placé pour obtenir le Grand Prix de Cognac. Tiré d’un roman de l’auteur flamand Jeff Geeraerts, le film a obtenu en Belgique un énorme succès malgré seulement 34 copies face aux grandes productions comme Matrix, Bad Boys, Attrape-moi si tu peux et Kill Bill.

L’histoire : Un tueur à gages découvre qu’il est manipulé. Comme il souffre des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer, il décide d’utiliser la police afin qu’elle élimine ceux dont il va bientôt oublier les noms…

Revenons à aujourd’hui avec l’entrée en scène de Line Renaud et de André Dussolier venus tous les deux présenter le téléfilm en compétition de Bernard Stora Suzie Berton. Ces deux comédiens ont fait preuve d’une gentillesse extrême envers le public et les photographes. Chapeau Madame, chapeau Monsieur !

A suivre…

Bernard Bec


09/04/2004

Cognac, c’est aussi le Cinéma !

Ne parlons pas d’un film que nous n’avons pas vu - celui d’ouverture - mais parlons plutôt de celui de ce matin vendredi :

PTU de Johnnie To (Hong Kong)

Le sergent Lo se fait voler son arme un soir lors d’une rixe avec des petits malfrats. Son ami Mike Ho, un officier de la Police Tactical Unit (PTU), promet de la lui retrouver…

Classique pour l’instant, même un tantinet basique, mais essayons de suivre leurs pérégrinations nocturnes sur ce territoire, qui à l’échelle de Hong Kong semble tout petit petit. Bloc après bloc, les bons (pas vraiment des anges) et les mauvais de cette histoire semblent n’être que les seuls habitants sur cette planète ou se côtoient flics, indics, petits trafiquants et membres d’une organisation criminelle. Humour hong-kongais, sang, tabassages et tortures sont au programme. Mais pour le peu de contenu pourquoi faire aussi long ? Les plans sont interminables et la musique est d’une ringardise à donner envie à un rocker pur et dur d‘écouter en boucle l’intégrale de Sheila. Si ce film ne fait que 78 minutes, il m’a semblé en faire le double.
Sois franc mec… Ok, j’suis parti après une heure de projo, j’tenais plus !

Bernard Bec


08/04/2004

Festival de Cognac : une exposition et des décors

A la Médiathèque de Cherves-Richemont les lecteurs trouveront en décor, à l’occasion du festival et durant tout le mois d’avril, le bureau du Commissaire Maigret et une silhouette de Georges Simenon réalisée d’après la célèbre photographie prise devant la porte du 36 quai des Orfèvres.

A celle de Chateaubernard, une exposition retrace en dix panneaux un siècle de fascicules policiers. Visible en ce lieu jusqu’au 22 avril, celle-ci sera à nouveau présentée les 16 et 17 octobre 2004 aux Couvent des Récollets à l’occasion du prochain « POLAR & CO » le salon de Cognac.

Autre clin d’œil au Festival du Film Policier : comme chaque année quelques commerces se sont mis à ses couleurs et à celle de ses invités. Même si leur nombre est en baisse d’année en année, saluons leur volonté de donner un air de circonstance à leurs vitrines.


Bernard Bec


08/04/2004

Ce jeudi 8 avril à 19h00, un Festival de Cognac survolté et dopé par la présence de...


Docteur Funk

Docteur Funk l'avait déjà couvé sous son funk épicé et Johnny Hallyday a mis le feu dès son arrivée devant le théatre de Cognac. Photos, signatures d'autographes sous les cris de «Johnny, Johnny !» le tout accompagné de sa charmante Laetitia. Pour ce premier bain de foule, le succès était également au rendez-vous pour Cécile Auclert, Carole Richert, Jean-Hugues Anglade, Christian Rauth, Chantal Lauby, Jean-Paul Rouve, Rachid Arhab, Pierre Bénichou, Franck Dana...


Jury Téléfilms - Jury Longs Métrages

Comme chaque année, mais cette fois avec des discours de plus en plus courts du Maire de Cognac, Jérôme Mouhot, et de Lionel Chouchan, le Délégué général, le 22e Festival du Film Policier de Cognac était ouvert officiellement.
Dans la même foulée trois jurys étaient présentés : Spécial Police, Téléfilms et Longs Métrages. La projection en avant-première du film d'ouverture Taking lives de D.J. Caruso pouvait débuter. Il était près de 20 heures.

A suivre...

Bernard Bec


08/04/2004

22 v’là le Festival de Cognac…

Aujourd’hui, jeudi 8 avril 2004, débute cette 22e édition qui, comme le laisse entendre certains, est la der des der. Quel gâchis !

Oublions cette menace et profitons encore cette fois de la présence de nombreux invités, de la multitude de projections et des animations. Même si cela peu paraître un peu mince après le spectaculaire des années 1990, côté rues, la fête devrait être de la partie avec La Fanfare Electrique et Docteur Funk. Présents dès ce jeudi, ils seront rejoints samedi par Le Big Band de Cognac.

Les Carnets d’Autographes du Festival sont à la disposition du public dès maintenant à l’Office du Tourisme, à la Boutique des Festivals, chez le disquaire Collectors et dans bien d’autres commerces du centre ville.

Le Public, comme chaque année depuis 1994, élira l’invité le plus sympathique du Festival de Cognac. Le lauréat recevra le Prix Cognac-Tonic, dimanche 11 avril lors d’un déjeuner officiel servi dans les salons de la société Martell & Co. En répondant aux Enquêteurs , les personnes interrogées gagneront des romans policiers offerts par « POLAR & CO » le salon de Cognac et des invitations au repas de remise du prix.

L’opération au profit de l’enfance défavorisée, La Rose du Festival, parrainée par le Lion’s Club Cognac Jeanne d’Albret a lieu pour la 8e année. La rose jaune à la pellicule est en vente au prix de 2 euros.

A suivre…

Bernard Bec

 

L ' A C T U A L I T E - suite