F E S T I V A L S

 

11/04/2005

Le Festival de Cognac 2005… un crû déclassé.

Des journalistes laissés sur la touche, des « suiveurs » de la manifestation ignorés ou éconduits, des photographes obligés d’entrer et de sortir d’un « photo call » par la porte de service d’un château, des cognaçais frustrés de ne pas avoir aperçu dans les rues de la ville les vedettes, des commerçants déçus, un écran géant et une télé « festival » pour quoi, pour qui… la place était vide, et sans Nathalie bien triste. Même les bars et les restaurants situés aux pieds de la statue de François 1er et en face de l’écran géant subissaient des chutes de fréquentation. Punition valable pour les entrées et les sorties de projections en présence des jurys, de 20 à 150 personnes seulement. Oubliées les bousculades d’antan. Triste constat.
Et puis ces deux responsables de la radio partenaire qui confient à un commerçant chez qui ils venaient de faire des achats : « C’est dommage, le festival ne semble pas être proche des habitants de Cognac ». Restés seulement deux journées, ils avaient bien analysé la situation. Triste réalité.
A décharge, il est vrai que le temps gris, parfois pluvieux et toujours frais, n’incitait peut-être pas la clientèle à se prélasser dans les fauteuils des terrasses des cafés et restos de Cognac. L’absence de véritables animations dans les rues a dû également pénaliser cette 23e édition.
L’unique moment, pendant lequel la statue de l’enfant du pays n’était pas désespérément seule sur la place centrale de Cognac, fut la cérémonie des empreintes. Près d’un millier de personnes attendaient les invités en espérant enfin les apercevoir, leur faire signer des autographes, les photographier, les saluer ou comme certaines personnes du sexe féminin se faire embrasser par certains des beaux mâles présents. Si si, j’ai des noms.
Terminons sur une note d’espoir ; comme le festival serait reconduit automatiquement cette fois pour encore deux années, la Ville de Cognac, l’Interprofession du cognac et l’Association du Festival devraient tirer les leçons de cette édition décevante et préparer un renouveau pour 2006 et 2007. A moins que…

Bernard Bec


10/04/2005
20h00

Le Palmarès du 23e Festival du Film Policier de Cognac :

Grand Prix Cognac 2005
« Le crime farpait » de Alex de la Iglesia (Espagne)

Prix du Jury
« Soundless » de Mennan Yapo (Allemagne)

Prix « Spécial Police »
« The third wave » de Anders Nilsson (Suède)

Prix « Première »
« Le crime farpait » de Alex de la Iglesia (Espagne)

Prix « Sang neuf » Cognac 2005 – 13e RUE
« Les mauvais joueurs » de Frédéric Balekdjian (France)

Grand Prix Cognac 2005 du Téléfilm
« Les Montana : Sans issue » de Benoît d’Aubert (France)

Grand Prix Cognac 2005 du Court Métrage Policier et Noir
« Le caissier » de Frédéric Pelle (France)

On ne peut être que satisfait par le choix du Grand Jury concernant le film primé. Tous les journalistes de cinéma l’avaient pronostiqué gagnant. Présente sur la scène du théâtre, l’actrice principale, Monica Cervera, avait fait un malheur comme le film lors de la projection. Et d’ailleurs, rebelote ce soir, lors de l’annonce des résultats.
Pour le Prix « Spécial Police » c’est normal, les flics de service ont récompensé le seul véritable film policier en compétition.
« Les mauvais joueurs » de Balekjian était lui aussi donné gagnant par la presse et le public.
La télé, c’est encore une série. Une de plus.
Quant au Prix du Court Métrage, perso je suis ravi pour le copain Frédéric Pelle, je l’avais conseillé d’ailleurs de présenter son film. Content aussi pour mes deux amis les comédiens Nicolas Abraham et Eric Defosse. (Lors du Salon « POLAR & CO » de Cognac qui se tiendra les 15 et 16 octobre prochains, tous les courts métrages de Frédéric Pelle seront projetés en présence du réalisateur et des comédiens – cette projection, prévue depuis octobre 2004, correspond au thème du salon choisi pour 2005 : « De l’écrit à l’image ». En v’là un scoop !).

Bernard Bec


10/04/2005
15h00

Prix Cognac-Tonic 2005…

Le 12e Prix Cognac-Tonic a été décerné par le public du Festival de Cognac le dimanche 10 avril 2005 à Jean-Claude Van Damme. L’acteur, repartit le matin pour Paris, n’a pu recevoir son trophée. Celui-ci devait lui être remis à 13 heures lors d’un déjeuner servi dans la salle d’accueil du circuit de visite de la société Martell & Co.
Depuis 1994 qu’est décerné ce Prix récompensant l’invité le plus sympathique du festival, c’est la première fois que pareille mésaventure arrive aux organisateurs. Les quatre vingt invités au repas de remise, dont des officiels, des journalistes et des personnes issues du public, se souviendront longtemps de l’absence du lauréat 2005. Connaître la raison de ce départ serait la bienvenue.

Bernard Bec


10/04/2005

Miss FBI : divinement armée de John Pasquin
Avec Sandra Bullock, Regina King, Enrique Murciano, William Shatner, Ernie Hudson, Heather Burns,Diedrich Bader, Treat Williams

Ce film est la suite de Miss détective dans lequel Gracie Hart (Sandra Bullock), agent du FBI, était devenue célèbre en déjouant un attentat à la bombe lors du concours de beauté Miss Etats-Unis.

Miss FBI : divinement armée
La célébrité de Gracie Hart a failli faire échouer une affaire du FBI. Alors, son supérieur, McDonald, lui propose un autre poste : devenir l’emblème féminin du FBI, et participer à des talk-shows. Elle refuse. Eh oui ! Il lui faudrait quitter sa tenue de flic de terrain pour devenir plus féminine…et ça, c’est contre sa nature ! Mais McDonald insiste, et la menace de la renvoyer à la « paperasse ». Obligée, elle accepte, et la voilà partie au relookage. Ses premières émissions se passent plutôt bien et elle finit même par se prendre au jeu.
Quelques temps après, le FBI apprend que Miss Etats-Unis (Cheryl Frazier, la seule amie de Gracie) et le maître de cérémonie du concours ont été kidnappés à Las Vegas. C’est alors Gracie Hart qui est envoyée sur place pour présenter l’avancée de l’enquête aux médias. Malheureusement pour elle, Sam Fuller, une autre agent du FBI « brute de décoffrage », doit l’accompagner. Les deux femmes ne se supportent pas. Elles s’insultent, se menacent, en viennent même aux mains, mais sont obligées de travailler ensemble. Gracie, finalement, en décide autrement. Elle essaye, seule, de faire avancer l’enquête sur son amie, et prend hélas des initiatives qui s’avèrent être catastrophiques pour l’image du FBI.
Le Bureau décide alors de renvoyer les deux femmes, Fuller et Hart, de Las Vegas. Soudainement réconciliées, elles font tout pour échapper aux agents fédéraux qui doivent les mettre dans l’avion du retour. Et là, c’est parti pour une course folle. Comme elles ont désobéi aux ordres, elles n’ont plus qu’une seule possibilité pour être réhabilitées aux yeux de leur chef : faire aboutir l‘enquête sur l’enlèvement de Miss USA. Mais, y arriveront-elles ?
C’est un film bien rythmé, drôle, et dont la musique swingue. C’est à la fois un polar et une comédie. Sandra Bullock et Regina King, dans les rôles des agents du FBI, sont excellentes. En conclusion, le spectateur devrait passer un très bon moment.

Nadine Mathieu

NB : Ce film a été projeté en avant-première à Cognac et doit sortir sur les écrans français le 13 avril 2005.


10/04/2005

Le crime farpait de Alex de la Iglesia
Avec Guillermo Toledo, Monica Cervera, Luis Varela, Enrique Villén

Rafael est vendeur en chef au rayon femme d’un grand magasin « Yeyo’s ». C’est un gagnant et un tombeur. Il a des relations avec toutes les vendeuses du rayon : avec la sauvage, avec la sensuelle, avec la pulpeuse... Enfin toutes, sauf Lourdes. C’est la seule à ne pas être jolie ! Rafael ambitionne de devenir responsable de tout l’étage du magasin, mais pour ça, il doit dépasser les ventes de son rival, Don Antonio, un vieux moche avec une moumoute sur la tête. A la fermeture du magasin, Rafael a dépassé les ventes de Don Antonio. Et là, c’est sûr, ce sera lui le nouveau responsable. D’ailleurs, il fête ça dignement avec une de ses vendeuses en se laissant enfermer dans le magasin. Au programme : caviar, homard, champagne et sexe à gogo. Et le lendemain matin, il est encore dans l’euphorie de sa nuit, quand il apprend que c’est Don Antonio qui a remporté le poste de responsable.
Tout bascule alors, et il se retrouve à faire des tâches de subalterne. C’est là qu’il commet une faute professionnelle et Don Antonio décide de le virer. Le ton monte alors entre les deux hommes. Ils se battent et se retrouvent dans une cabine d’essayage. C’est le drame ! Rafael tue son adversaire en l’accrochant au portemanteau. Vite ! Il faut se débarrasser du cadavre. Dans le sous sol, il y a un four pour brûler les mannequins. Ca fera l’affaire ! Mais le corps ne rentre pas en entier. Le temps d’aller chercher du matériel de « découpage », celui-ci a disparu. Lorsqu’il remonte au magasin, Rafael trouve un mot sur son bureau. Il y est noté que tout est arrangé. Mais qui a écrit et subtilisé Don Antonio ? Après une enquête rapide, Rafael découvre l’auteur du mot. C’est Lourdes, la vendeuse la plus moche du magasin. Il se décompose mais doit se résoudre à faire équipe avec elle, pour ne plus laisser aucune trace du corps de Don Antonio. Et le cauchemar commence. Incapable de découper son rival, c’est Lourdes qui s’en charge. Le sang gicle partout. La découpe terminée elle VEUT sa première folle nuit d’amour avec Rafael dans le magasin, comme les autres vendeuses. Le lendemain, Rafael prend le poste de responsable, mais la véritable patronne c’est Lourdes. Elle remplace toutes les vendeuses sexy par d’autres, des moches, des grosses, des maigres... Les ventes s’en trouvent propulsées, les clientes n’étant plus complexées. La vie de Rafael se transforme, à l’opposé du « gagnant » qu’il était. Lourdes en a fait sa chose. Il ne peut rien lui refuser, elle irait tout droit à la police. Malgré sa « conscience » qui essaie de le guider sa vie devient un enfer !
C’est une fantastique « comedia negra », à l’humour décapant et complètement déjantée. Guillermo Toledo alias Rafael est plus vrai que nature. Monica Cervera en Lourdes crève l’écran. Si des scènes sont dignes du Grand Guignol, d’autres le sont de comédies espagnoles, italiennes ou américaines. La fin comme un feu d’artifice est aussi surprenante que le reste. A voir ABSOLUMENT. Sa sortie en France est prévue le 11 mai 2005.

Nadine Mathieu


10/04/2005

Infernal affairs III de Andrew Lau et Alan Mak.
Avec : Tony Leung Chiu-Wai, Andy Law, Kelly Chen, Léon Lai, Anthony Wong.

Tout commence par un flash back qui présente l’officier de police Yan en train de tout casser dans un établissement. De suite, on repart dans le présent dans lequel Ming, officier de la police de Hong Kong est réintégré dans ses fonctions à l’IGS. En effet il avait été accusé de corruption et du meurtre de son ami Yan (Eh oui, il doit être mort ?!). C’est à ce moment que j’ai commencé à décrocher (c’est à dire dès le début et apparemment, il n’y a pas que moi à en croire mes voisins dans la salle de projection).
Il y a une succession de flash back (pas loin de quinze) et de retours mal délimités dans le présent. J’ai commencé à comprendre le film vers la fin et encore je ne suis pas sûr d’avoir tout compris. Il ne faudra donc pas trop m’en vouloir. Les dialogues sont d’une banalité affligeante, du style : « Demain est un autre jour ». C’est tellement long et sans rebondissement que je me suis demandé si je n’allais pas partir avant la fin ou bien finir ma nuit lors de la projection. J’ai vraiment cru que ça n’allait jamais se terminer.
A en croire ce film, Hong Kong a la police la plus riche du monde avec des ordinateurs dernier cri et des bureaux d’une propreté et d’un vide absolus (la preuve, il n’y a aucun papier ni aucune archive sur les étagères). C’est aussi une ville qui doit être en manque de population car dans la rue il n’y a personne, remarquez, c’est bien on n’est pas gêné par la circulation (ça peut être une destination pour les vacances).
En conclusion, on peut dire que le titre porte bien son nom, c’est infernal tellement c’est long et compliqué (J’ai dû prendre trois aspirines en sortant pour me remettre de mon mal de crâne). On dit souvent que les suites sont moins réussies. A en croire ce que j’ai vu du III, les premiers devaient déjà être d’une médiocrité absolue. Si c’est comme ça l’année prochaine, je ne prendrai pas de billet pour « Infernal affairs IV » !

Cyril Caquineau


09/04/2005

Pusher II de Nicolas Winding Refn
Avec : Mads Mikkelsen, Zlatko Buric, Leif Sylvester, Karsten Shroder.

Tonny, fils d’un ponte de la pègre de Copenhague sort de prison (pour quelle raison, on ne sait pas) et cherche à obtenir les faveurs de son père. Il commence donc à voler des voitures et continue de se droguer. Il apprend qu’il a un fils et que sa mère est morte (ça ne fait pas progresser l’histoire). Malheureusement, tout ce qu’il entreprend ne réussit jamais et il se retrouve embarqué dans une situation dans laquelle il n’est pour rien.
On peut dire que le scénario se résume à cela.
J’ai passé 1h36 à essayer de comprendre où le réalisateur voulait nous emmener et je n’ai toujours pas trouvé. La fin me semble toutefois relever le niveau. Il y a peu de rebondissements voire pas du tout. Tout le film tourne autour de la drogue et du sexe. Certaines scènes sont vulgaires et proches du cinéma « porno ».
La seule originalité du film réside dans le tournage à la façon d’un documentaire (caméra à l’épaule.) Les performances de Mads Mikkelsen (Tonny) ne peuvent malheureusement pas rattraper les faiblesses du scénario.

Cyril Caquineau


09/04/2005

The third wave de Anders Nilsson.
Avec : Jakob Eklund, Irina Björklund, Nicholas Farrell, Ben Pullen, Marie Richardson.

A La Haye, le commissaire Selberg vient d’être nommé à la tête d’Europol. Son objectif prioritaire est de s’attaquer à la mafia.
Simultanément, à Londres, une jeune femme nommée Rebecca découvre que son mari, Phoenix Kane, travaille pour la pègre et elle décide de le dénoncer. Celui-ci menace de la tuer mais il est renversé par une voiture et Rebecca en profite pour fuir. Il appelle donc ses associés pour l’aider à la retrouver et protéger ses intérêts.
Pendant ce temps là, Johan Falk, ancien policier, est rappelé par Selberg afin de l’aider dans sa tâche. Falk réticent à reprendre du service va tout de même au rendez-vous fixé par Selberg dans un restaurant de La Haye ; Rebecca vient elle aussi dans le restaurant demander la protection d’Europol. Mais la jeune femme ayant été retrouvée, par des tueurs à gages à la solde de son mari, une violente fusillade éclate au cours de laquelle le chef d’Europol est tué. Falk décide d’aider la jeune femme et une course contre la mort commence dans toute l’Europe.
J’ai bien aimé ce film, mais le début est quelque peu compliqué et lent : en effet tous les protagonistes sont présentés dans leurs différents lieux de résidence (c'est-à-dire toute l’Europe) et j’ai donc eu du mal à comprendre leur rôle respectif. Mais la suite de l’histoire y a pourvu. Le reste est riche en rebondissements et ne comporte pas trop de scènes de violences gratuites et excessives. L’histoire semble réaliste et le contexte choisi pour la scène finale est bien pensé. La traque se déroulant dans plusieurs pays d’Europe et le fait qu’il n’y a pas qu’un seul personnage central donne de l’originalité à ce film. On peut cependant regretter, parfois, quelques lenteurs mais le suspens est ménagé jusqu’au bout. La fin est à la fois surprenante et décevante car un peu trop à l’américaine.

Cyril Caquineau


09/04/2005

Soundless de Mennan Yapo
Avec : Joachim Krol, Nadja Uhl, Christian Berkel, Peter Fitz

Lors d’un contrat, où tout est calculé au son près, Viktor s'éprend de l’amie du mort. Il la suit et la sauve de la noyade. Première erreur. La police, elle, piétine sur l’enquête. Ca ne peut être qu’un professionnel qui a fait le coup. Lang, un policier qui travaille au ressenti, cerne la personnalité du tueur. Les pistes se resserrent lorsqu’il se dit que ce doit être un certain Félix Mohr. A 9 ans, ses parents ont été tués. Trois semaines plus tard, il les a vengés, sous le nez de la police. Il est certainement devenu l’adulte capable de tuer froidement des personnes qu’il connaît, parce qu’il cerne ses victimes et utilise l’arme qui convient le mieux à leur personnalité. Mais, il laisse des traces, des indices à cause de cette fille dont il est tombé amoureux. Elle, ne se pose pas trop de questions : elle lui fait confiance, même lorsqu’elle découvre ce qu’il fait. Elle l’aide dans sa fuite contre la police qui le traque. Mais Viktor a tout prévu et connaît bien ses poursuivants.
Qui gagne la partie : le calculateur ou le policier-psy ?
Moi, franchement, je trouve que seule la fin est intéressante, avant c’est que de la daube à deux à l’heure. Des lenteurs à n’en plus finir…
Et un tueur qui tombe amoureux d’une fille qui dort et qui parle pendant son sommeil. Franchement, avec le cœur de pierre de Viktor, ça a franchement du mal à passer ! Si pour le scénar, il fallait lui trouver une faiblesse, ça aurait vraiment pu être autre chose… surtout qu’avec la tête qu’il a, je pense que la nana aurait pu s’intéresser à d’autres mecs !

Nadine Mathieu


09/04/05

Jiang hu de Wong Ching Po
Avec Andy Lau, Jacky Cheung, Shawn Yue, Edison Chen

M. Hung vient d’avoir son premier enfant, un garçon. Il abandonne tout le monde à la soirée du tirage au sort, dans la discothèque.
Un beau jeune homme, sans nom ( et c’est sur ça qu’est basée toute l’intrigue), veut absolument être tiré au sort, pour avoir son premier contrat : contrat de tueur pour les triades. Pour ça, il est aidé par son meilleur ami qui lui trouve la seule prostituée tatouée de cette soirée. Ca y est. C’est fait . C’était ça le tirage au sort. Son contrat lui est alors donné : il a la photo de la personne à abattre, un poignard et l’argent. Sa dernière nuit avec la pute tatouée, Yoyo, lui est aussi offerte. C’est un peu léger au niveau armement pour effectuer son contrat, surtout que les nouvelles recrus se font très souvent tuées. Il décide donc de s’acheter une arme à feu, mais en toute illégalité, bien évidemment. Il ne peut en être autrement.
De son côté, M. Hung et son bras droit, Lefty sont admiratifs devant le bébé. Lefty a déjà réfléchi à tout. Hung ne peut plus diriger les triades, maintenant qu’il a une famille. Lui et sa famille doivent partir loin et laisser Lefty s’occuper de tout. Il veut prendre la place de Hung, simplement pour lui rendre service. Il lui prouve d’ailleurs tout de suite qu’il en est capable : il renouvelle l’équipe et fait tuer un des trois lieutenants de Hung. Il compte faire la même chose avec les deux autres mais Hung sait les protéger et réexplique bien à Lefty qu’il est en train de faire peur à tout le monde mais pas de se faire respecter. Bientôt plus personne ne voudra travailler pour lui. Et puis de toute façon, Hung ne compte pas quitter sa place, malgré sa famille qu’il peut mettre en danger. Lorsqu’une branche est pourrie, il suffit de couper la branche. Ca ne sert à rien d’abattre l’arbre tout entier.
Après de nombreuses discussions, lorsqu’enfin ils tombent d’accord, Lefty appelle un de ses hommes pour annuler le contrat qu’il avait pris pour tuer Hung, mais tout est déjà en route…
Ce film au descriptif peu alléchant, a en fait, un scénario tellement bien ficelé que j’en suis tombée sur le cul. Tout au long du film, on nous balance des indices, on se pose plein de questions. C'est seulement sur la fin que tout devient limpide. Et c’est génial ! Pendant toute l’histoire l’ambiguïté a été entretenue. Et pour vraiment tout comprendre, il faut aussi écouter les dialogues pendant le générique. Celui-là, je le sens bien !

Nadine Mathieu


08/04/2005

Cocktail du marché, le vendredi soir… une tradition toujours fort prisée.

Si ce traditionnel cocktail permet à certains clients du marché de Cognac et à des amis du Comité National du Pineau des Charentes de rencontrer les stars du festival, c’est aussi l’occasion aux membres du club service féminin « le Lions Club Jeanne d’Albret » de vendre la rose jaune du festival au profit de l’enfance déshéritée de Cognac.
Cette année, le cercle noir a demandé aux actrices et aux acteurs invités de prendre la pose avec ces dames. Comme vous pouvez le remarquer, les VIP du festival ont bien joué le jeu. Qu’ils en soient remerciés.

Bernard Bec


08/04/2005

The big swindle de Choi Dong-hun
Avec : Park Shin-yang, Yum jung-a, Baek Yoon-sik

Ce film de Corée du Sud fera sans doute partie des bons souvenirs cinématographiques de ce festival.
Un jeune taulard, tout juste sorti, prépare le hold-up du siècle. Pour ce faire, il rentre en contact avec Mister Kim, expert en assurance et mafieux. Quatre autres personnes feront partie de l’aventure, à savoir, vider les caisses de la Banque Nationale de Corée.
La préparation se passera plutôt bien mais le casse tournera au fiasco pour l’un d’entre eux. Renversé par une voiture en s’enfuyant, l’homme malmené sur son lit d’hôpital par la police, balancera ses collègues. Les uns et les autres jusqu’à l’instigateur Choi Chan-hyuk s’entre-tueront. Restera Mister Kim comme seul survivant. Recherché par la police, le patron du gang a des doutes concernant la mort de Choi. Certains faits lui reviennent à la mémoire et les renseignements qu’il obtient d’un flic ripoux le confortent dans ce sens.
La petite amie de l’instigateur mort, un peu pute sur les bords et alléchée par l’odeur de l’argent, se lie à son frère qui doit toucher une énorme prime d’assurance contractée par Choi. Elle aussi a des doutes…
Ce film coréen au montage à l’américaine devrait recevoir une récompense, même si une certaine longueur, sur la fin, casse son rythme percutant.

Bernard Bec


08/04/2005

Layer Cake de Matthiew Vaughn
Avec : Daniel Craig, Colm Meaney, Kenneth Cranham, Georges Harris, Jamie Foreman, Sienna Miller, Michael Gambon.

Ne jugeons pas ce film britannique par rapport aux petits défauts de montage certainement dû à une présentation hâtive à Cognac, le film ne devant sortir sur les écrans français que le 13 juillet 2005. Si le scénar est assez confus voire alambiqué, le jeu des acteurs et le casting sont d’une précision intéressante.
X, le héros, un homme d’affaires dont le business est la drogue, ressemble à n’importe quel quidam. Sauf que tout son entourage, banquier blanchisseur, pourvoyeurs, petits et gros bonnets, dealers, junkies et indics, eux, ont des tronches plus vraies que nature et à faire peur. X va devoir travailler avec eux, et s’en mettre plein les poches. Jusqu’au jour ou il veut rendre son tablier et là tout se complique. Jimmy Price, un gros bonnet, lui demande deux faveurs, celle de retrouver sa fille Eddie Temple qui s’est volatilisée avec un drogué et de conclure un marché avec un nommé Le Duke. Ce dernier, avec sa bande de junkies, a subtilisé toute une cargaison d’ecstasy à un autre clan, celui des Serbes, dont le boss se nomme Dragan. Les règlements de compte entre clans vont s’enchaîner et pour corser l’histoire, X sera mis au courant du double jeu de Price. Son exécution mettra le feu dans son groupe. Il apprendra à ses dépens qu’un autre caïd tire les ficelles et malgré l’acharnement des serbes à tout faire pour récupérer leur came, il s’en sortira. Provisoirement ?
Si ce film avait été plus rythmé, si son image avait été plus soignée, il aurait gagné en force et aurait pu prétendre, à mon humble avis, recevoir un prix. Le jury l’aura vu peut-être tout autrement !

Bernard Bec


07/04/2005

23e Festival de Cognac… Une inauguration officielle « aigre douce »

Si Jérôme Mouhot, le Maire de la cité des eaux-de-vie, a évoqué, tout d’abord, les grands du cinéma qui ont honoré sa ville de leur présence au cours des 22 années précédentes et a ensuite félicité l’interprofession du cognac pour leur effort supplémentaire en direction des cognaçais, il a regretté pour terminer que les scolaires ne soient plus associés à la manifestation (voir sujet du 04 ct).
Michel Boutant, le Président du Conseil Général de la Charente, a parlé quant à lui de l’investissement du département dans l’image, quelle soit dessinée ou filmée. Il a rappelé quelques titres de films réalisés en Charente et a remercié la profession du cinéma d’avoir choisi son département.
Catherine Quéré, Vice-présidente du Conseil Régional du Poitou-Charentes, a manié la carotte et le bâton. Représentant, Ségolène Royal, elle a tenu a souligner les efforts consentis par la région en faveur du cinéma par son accord avec le CNC et a regretté que les promesses avancées en faveur des cognaçais lors de la discussion de la subvention n’aient pas été respectées. En tant que partenaire attentif, la représentante de la région, a balayé d’un revers de manche l’argument invoqué concernant la suppression de l’action en faveur des scolaires en indiquant qu’il ne tenait pas et que celui-ci pourrait peut-être se retourner contre le festival. Même si pour terminer son discours elle souhaitait à tous un bon festival 2005, Madame la Vice-présidente avait jeté un froid dans l’assistance réunie au Théâtre de Cognac.
Pas facile pour le boss du festival de passer ensuite. Lionel Chouchan a essayé de s’en sortir en faisant de l’humour. Si les VIP de la manifestation ont souri, quelques cognaçais présents ont été choqués.
Sur ce, la présentation des jurys des Téléfilms et des Longs Métrages avait lieu et son président Joel Schumacher pouvait déclarer, en français, l’ouverture officielle de ce 23ème Festival du Film Policier de Cognac.

Sans la présence de Jean-Claude Van Damme, très versatile d’après Lionel Chouchan, la soirée continuait par la projection du premier film en compétition « Layer cake » de Matthiew Vaughn.

Bernard Bec


07/04/2005

17h00, le train du Festival du Film Policier de Cognac entrait en gare de la cité des eaux-de-vie… Ses VIP pouvaient en descendre.

C’est sous une petite pluie fine que les invités du festival sont arrivés à bon port. L’accueil du public présent – une centaine de personnes – fut chaleureux et à l’applaudimètre et aux demandes d’autographes c’est sans aucun doute Jean-Claude Van Damme, l’Invité d’Honneur du festival, qui sortit vainqueur de ce premier contact avec les cognaçais. Normal me direz-vous !


Régine Desforges, Virginie Brac, Charlotte de Turckheim, Elisabeth Bourgine, côté femmes et Christian Charmetant, Malik Zidi, Pierre Lescure, Frédéric Taddei, Patrick Braoudé, Daniel Duval, côté hommes ont eu droit elles et eux aussi aux vivas du public présent. Les stylos chauffaient pour les autographes, les flashs des photographes crépitaient.

Seul, un peu froid, distant, Joel Schumacher, la casquette vissée sur la tête ne semblait pas trop à l’aise. Espérons que le Président du Jury des Longs Métrages ne prendra pas ombrage de l’accueil réservé à la star Van Damme, comme l’avait pris le regretté Alan J. Pakula vis à vis d’Alain Delon en 1995.

Attendons maintenant l’Inauguration prévue à 19h30 et ensuite dans la foulée la projection du premier film en compétition : « Layer cake » de Matthew Vaughn.

Bernard Bec


07/04/2005

L’Office de Tourisme de Cognac… Le point infos Festival sur place, au téléphone et en ligne sur le Net.

Elles sont quatre pour renseigner le public. Elles ont pour prénoms : Marion, Myriam, Paméla et Pascale. Les horaires des projections, les chambres d’hôtels (là, faut pas trop rêver), les visites à faire ; elles ont réponse à tout et possèdent les programmes officiels et les affiches du festival.

Elles ont également en leur possession les cartes gratuites « Salamandre ». Celles-ci sont à retirer (une par personne – valable tout le temps du festival) pour pouvoir assister à la projection des Téléfilms en compétition à l’auditorium de « La Salamandre ».

Marion, Myriam, Paméla et Pascale sont aussi à la tête de la Boutique du Festival de Cognac-Commerces dans laquelle les festivaliers trouveront à acheter : Lunettes noires, casquettes, fauteuil de réalisateur, tee-shirts, etc.

Office de Tourisme de Cognac :
16, rue du 14 Juillet / 16100 Cognac
Tél. : 05 45 82 10 71
Courriel : office.tourisme.cognac@wanadoo.fr

Bernard Bec


07/04/2005

Le Festival de Cognac rend hommage à Dennis Lehane

Dennis Lehane est né en 1963 à Boston (Massachusetts). Avant de se consacrer à l’écriture, Dennis Lehane a exercé divers métiers ; il fut notamment conseiller auprès d’adolescents et voiturier-chauffeur à l’hôtel Ritz-Carlton de Boston.
Il s’est fait remarquer en 1994 avec la parution de son premier roman noir Un dernier verre avant la guerre, qui lui a valu le Shamus Award aux Etats-Unis. Ce livre débute une série consacrée à un duo de détectives privés de Boston, des amis d’enfance, Patrick Kenzie et Angie Gennaro. Bien qu’il revendique quelques libertés prises avec la réalité, l’auteur a choisi de situer ses histoires à Boston et de les ancrer dans un contexte géographique et social précis.
 

Fidèle à l’adage qui veut que l’on écrive sur ce que l’on connaît, il s’est attaché à dépeindre les quartiers populaires irlandais, renouant ainsi avec ses propres racines.

Dans le deuxième volet de leurs aventures, Ténèbres, prenez-moi la main, les deux détectives sont engagés par une psychiatre harcelée par des menaces téléphoniques anonymes. Alors qu’ils s’apprêtent à abandonner l’affaire, une fille du quartier est retrouvée crucifiée dans un terrain vague. Dans leur troisième aventure, Sacré, les deux détectives iront jusqu’en Floride pour retrouver la fille d’un potentat de Boston disparue depuis plusieurs semaines. Action, mystère, rebondissements, poursuites, chasse au trésor, relations familiales sordides, humour et multiples cadavres sont les ingrédients réunis dans cet ouvrage flamboyant.

La série se poursuit avec Gone, Baby Gone, et Prières pour la pluie, cinquième – et dernier à ce jour – épisode des aventures de Patrick Kenzie et Angie Gennaro.

Avec Mystic River, que Clint Eastwood a porté à l’écran avec Sean Penn et Tim Robbins, Dennis Lehane n’abandonne pas pour autant ses thèmes de prédilection : l’amour et la trahison, la culpabilité, le remords et la vengeance. Mystic River, son chef-d’oeuvre, c’est Shakespeare au coeur de l’Amérique.

C’est en 2003 qu’il publie Shutter Island après la série Kenzie-Gennaro et après Mystic River. Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments d’allure austère. On dirait une forteresse. C’est un hôpital psychiatrique. Mais les pensionnaires d’Ashecliffe Hospital ne sont pas des patients ordinaires. Ils souffrent de graves troubles mentaux et ont tous commis des meurtres particulièrement horribles...
Un « shocker », c’est ainsi que Dennis Lehane définit ce roman, et il a effectivement choisi la voie du suspense, du mystère et de l’angoisse, ingrédients dont le dosage prodigieusement juste plonge le lecteur dans un état de fièvre, qui arrive à un point culminant aux toutes dernières pages porteuses d’un extraordinaire rebondissement. On éprouve un « choc » en découvrant l’ultime vérité, car cette vérité est chargée d’une émotion par laquelle Shutter Island trouve pleinement son sens et rejoint, en s’ancrant au tragique de la condition humaine, les rivages du roman noir.

Dennis Lehane a également écrit et réalisé un premier film intitulé Neighbourhoods, dont l’intrigue se déroule à Boston.

Bibliographie
Un dernier verre avant la guerre – Rivages/Thriller, janvier 1999 - Rivages/noir, janvier 2001
Ténèbres, prenez-moi la main – Rivages/Thriller, 2000 - Rivages/noir, mars 2002
Sacré – Rivages/Thriller, janvier 2001 - Rivages/noir, avril 2003
Gone, Baby Gone - Rivages/Thriller, avril 2003
Shutter Island – Rivages/Thriller, septembre 2003
Prières pour la pluie – Rivages/Thriller, mai 2004
Mystic River – Rivages/Thriller, mars 2002 - Rivages/noir, mai 2004

(Biographie et bibliographie extraites du communiqué de presse n°3 de l’association du Festival de Cognac).

Bernard Bec


07/04/2005

JOEL SCHUMACHER, 23e Président du Jury des Longs Métrages… sa Bio

L’homme est né le 29 août 1939 à New-York. Il se tourne d'abord vers des études artistiques à la Parsons School of Design. Joel Schmacher devient styliste et approche le milieu du cinéma et de la télévision. Ses premiers pas sur un plateau de tournage se font à l'occasion d'une publicité pour laquelle il est directeur artistique. Après plusieurs expériences dans ce domaine, des réalisateurs comme Woody Allen, Herbert Ross et Paul Mazursky lui confient la conception des costumes de certains de leurs films.
 
Joel Schumacher se lance ensuite dans l'écriture de scénarios (Sparkle de Sam O’ Steene et Car wash de Michael Schulz), et la réalisation, mettant en scène notamment le téléfilm "The Virginia Hill Story" en 1974. Il réalise en 1981 son premier long métrage : The Incredible Shrinking Woman, remake du film classique de Jack Arnold L'homme qui rétrécit. Les premiers succès arrivent dans la deuxième moitié des années 80 : St Elmo's Fire avec Emilio Estevez, Demi Moore et Andrew McCarthy, Génération perdue avec Jason Patrick et Kiefer Sutherland et surtout L'expérience interdite avec Julia Roberts et Kevin Bacon.
A la demande personnelle de Michael Douglas, il réalise Chute libre trois ans plus tard puis met en scène Le Client, une adaptation du best seller de John Grisham, avec Susan Sarandon et Tommy Lee Jones. En 1995, il succède à Tim Burton pour mettre en scène Batman Forever. Succès oblige, il renouvelle l'expérience avec Batman & Robin en 1997. Entre-temps, il réalise Le Droit de tuer ? avec Matthew McConaughey. Parallèlement, il réalise des vidéo clips, notamment pour les groupes INXS et The Smashing Pumpkins.
En 1999, Joel Schumacher dirige Nicolas Cage dans un film sur les snuff movies, 8mm, puis change radicalement de registre avec la comédie Personne n'est parfait(e), qui réunit Robert De Niro et Philip Seymour Hoffman. Avec Tigerland, en 2000, il signe un film de guerre âpre et réaliste qui révèle le jeune Colin Farrell. Deux ans plus tard, il reprend les commandes d'une comédie avec Bad company, film porté par Chris Rock et Anthony Hopkins. En 2003, il retrouve Colin Farrell qu’il dirige dans le thriller urbain Phone Game, puis il s'attache au destin tragique de la journaliste irlandaise Veronica Guerin, incarnée par Cate Blanchett à l’écran. En 2004, il réalise Le Fantôme de l’opéra adapté du roman de Gaston Leroux.

FILMOGRAPHIE

1981 THE INCREDIBLE SHRINKING WOMAN
1983 D.C. CAB
1985 ST. ELMO’S FIRE
1987 GENERATION PERDUE (THE LOST BOYS)
1989 COUSINS
1990 L’EXPERIENCE INTERDITE (FLATLINERS)
1991 LE CHOIX D’AIMER (DYING YOUNG)
1993 CHUTE LIBRE (FALLING DOWN)
1994 LE CLIENT (THE CLIENT)
1995 BATMAN FOREVER
1996 LE DROIT DE TUER (A TIME TO KILL)
1997 BATMAN & ROBIN
1999 8 MM
PERSONNE N’EST PARFAIT(E) (FLAWLESS)
2000 TIGERLAND
2002 BAD COMPANY
PHONE GAME (PHONE BOOTH)
2003 VERONICA GUERIN
2004 LE FANTOME DE L’OPERA (THE PHANTOM OF THE OPERA)

(Biographie et Filmographie d’après le communiqué de presse n°3 de l’Association du Festival de Cognac)

Bernard Bec


06/04/2005

23e Festival du Film Policier de Cognac… Dernière minute :

Jean-Loup Dabadie, indisponible, est remplacé au pied levé par Richard Anconina à la Présidence du Jury des Courts Métrages.
Ce sera la troisième fois que l’acteur sera à Cognac (1995 – 2003), mais la première pour tenir un rôle de président de jury.

Bernard Bec


06/04/2005

Jour J – 1 pour le Festival, la ville de Cognac somnole…

Nous sommes loin de l’effervescence que l’on pourrait imaginer vingt quatre heures avant le début d’une manifestation à l’aura internationale. Pas de banderoles au logo du festival et celles des partenaires de l’événement s’affichent timidement. La débauche publicitaire de certaines années semble bien lointaine. L’écran géant prend place François 1er. Quelques boutiques, elles se comptent sur les doigts d’une main, se sont mises au couleur du festival. Bravo à ces irréductibles ! Les voici :

Elles étaient, dans les années 90, jusqu’à 60 à rivaliser d’imagination. Des prix étaient alors décernés par un jury aux plus belles d’entre elles.

Restons positif. Demain sera un autre jour, et qui sait ?

Bernard Bec


04/04/2005

Quelques grains de sable dans la mécanique « off et culturelle » du 23e Festival du Film Policier de Cognac.

La projection du film « Matin Brun » tiré du livret de Franck Pavloff, réalisé par les élèves du Lycée Louis Delage de Cognac n’aura pas lieu. Tout comme le débat qui devait suivre la projection et dont le thème était « La violence dans le Cinéma ». Franck Pavloff, invité, ne fera pas le voyage.
L’action du C.D.D.P. de Charente, elle aussi est supprimée. Plus de plateau télé, plus de reportages, plus de montages, plus de réalisations avec les écoles primaires du département.
Hervé Dutournier et Evelyne Videau, enseignants de Louis Delage, sont désabusés devant la décision prise, il y a trois semaines, par les dirigeants du BNIC et relayée par l’Association du Festival de Cognac. La loi Evin est invoquée ; le Festival, qui est en place pour mettre en valeur le produit cognac est donc interdit au moins de 18 ans.
Allez les mômes, circulez, y a plus rien à voir !

Bernard Bec


02/04/2005

Festival du Film Policier de Cognac… ses Prix Littéraires :

Le Prix du Premier Roman Policier de Cognac, choisi sur manuscrit et édité par Le Masque, est revenu cette année à Bernard Jourdain pour « Dernier Frisson ».

Le Grand Prix du Roman Noir Français de Cognac est décerné à Hervé Le Corre pour son livre « L’homme aux lèvres de saphir » paru aux éditions Rivages.

Le Grand Prix du Roman Noir Etranger de Cognac est décerné à Georges Pelecanos pour son livre « Soul circus » paru aux éditions de l’Olivier.

Bernard Bec


31/03/2005

23e Festival du Film Policier de Cognac… Mode d’emploi.

Les projections ont lieu cette année dans quatre lieux :
Le Théâtre de Cognac, le Cinémovida, les Quais Hennessy et l’auditorium de la Salamandre.

Les Tarifs :
Carte permanente* : 55 € (plein tarif) – 30 € (étudiant) – en vente sur Ticketnet.
Carte journalière* : 19 € (plein tarif) – 10 € (étudiant) – en vente sur Ticketnet.
Billet à la séance : 6 € - en vente 10 minutes avant chaque séance sur les lieux de projections, uniquement pour une entrée immédiate, dans la limite des places disponibles.

La plupart des films présentés en compétition n’ont pas encore reçu leur visa d’exploitation et sont donc interdits au moins de 16 ans (sauf avis contraire). Les spectateurs sont invités à se renseigner sur les lieux de projections.

Tous les films sont présentés en VO sous-titrée en français, sauf indication contraire.

*Il est bon de savoir que même les cartes permanentes et journalières n’assurent pas à leurs possesseurs l’entrée en salle, la direction du festival indique : dans la limite des places disponibles. Et de plus, c’est en gras !

Bernard Bec


30/03/2005

23e Festival du Film Policier de Cognac… la programmation :

Compétition « Longs Métrages »

LE CRIME FARPAIT de Alex de la Iglesia avec Guillermo Toledo, Monica Cervera, Enrique Villen (Espagne)

INFERNAL AFFAIRS III de Andrew Lau et Alan Mak avec Tony Leung Chiu-Wai, Andy Lau, Kely Chen, Len Lai, Anthony Wong (Hong Kong)

JIANG HU de Wong Ching Po avec Andy Lau, Jacky Cheung, Shawn Yue, Edison Chen (Hong Kong)

LAYER CAKE de Matthew Vaughn avec Daniel Craig, Tom Hardy, Colm Meaney, Jamie Foreman, Siena Miller (Royaume-Uni)

SOUNDLESS de Mennan Yapo avec Joachim Krol, Nadja Uhl, Christian Berkel, Peter Fitz (Allemagne)

THE BIG SWINDLE de Choi Dong-hun avec Park Shin-yang, Yum Jung-a, Baek Yoon-sik (Corée du Sud)

THE THIRD WAVE de Anders Nilsson avec Jakob Eklund, Irina Björklund, Nicholas Farell, Ben Pullen, Marie Richardson (Suède)


Compétition « Sang Neuf »

DEAD MAN’SHOES de Shane Meadows avec Paddy Considine, Gary Stretch, Toby Kebell, Emily Aston (Royaume-Uni)

LES MAUVAIS JOUEURS de Frédérik Balekdjian avec Pascal Elbé, Simon Abkarian, Isaak Sharry, Linh-Dan Pham, Teng Fei Xiang (France)

PALERMO HOLLYWOOD de Edouardo Pinto avec Brian Maya, Matias Desiderio, Manuela Pal, Edgardo Nieva, Miguel Dedovich (Argentine)

PUSSHER II de Nicolas Winding Refn avec Mads Mikkelsen, Zlatko Buric, Leif Sylverster, Karsten Schroder ( Danemark)

SPIDER FOREST de Song Il-Gon avec Kam Woo-seong, Jung Suh, Jang Hyeon-seong (Corée du Sud)


Compétition « Courts Métrages »

21H11 de Arnaud Bigeard

CLOSE UP de Claude Farge

LE CAISSIER de Frédéric Pelle

LES PARALLELES de Nicolas Saada

UNE FOLLE ENVIE de Yannick Saillet


Compétition « Téléfilms »

ALEX SANTANA : Accident de René Manzor

CAPITAINE LAWRENCE de Gérard Marx

FRANCK KELLER : Passé par les armes de Dominique Tabuteau

MADEMOISELLE NAVARRO de Jean Sagols

LES MONTANA : Sans issue de Benoît d’Aubert


Composition des Jurys :

« Longs Métrages »
JOËL SCHUMACHER / Président
CHARLOTTE DE TURCKHEIM
HELENE DE FOUGEROLLES
REGINE DEFORGES
ANNA MOUGLALIS
PATRICK BRAOUDE
DANIEL DUVAL
JEAN-LOUP HUBERT
SERGI LOPEZ

« Spécial Police »
HERVE LAFRANQUE / Président
ANDREA CAVACECE
CLAIRE MC KEON
PASCAL CARREAU
JEAN-MICHEL COLOMBANI

« Sang Neuf »
PIERRE LESCURE / Président
CONSTANCE CHAILLET
VALERIE EXPERT
PIERRE SALVADORI
FREDERIC TADDEI

« Courts Métrages »
JEAN-LOUP DABADIE / Président
ARTUS DE PENGUERN
THIERRY NEUVIC
HELENA NOGUERRA
MALIK ZIDI

« Téléfilms »
JEAN-DOMINIQUE DE LA ROCHEFOUCAULD / Président
ELISABETH BOURGINE
VIRGINIE BRAC
CHRISTIAN CHARMETANT
CHRISTINE CITTI

A suivre !

Bernard Bec


24/03/2005

Le Festival du Film Policier de Cognac déroule le tapis rouge pour Jean-Claude Van Damme

L’acteur, producteur, réalisateur et ancien vice-champion du monde de karaté, Jean-Claude Van Damme est l’Invité d’Honneur de ce 23e Festival. L’homme devait déjà venir à Cognac, il y a quelques années. Malade, il avait dû renoncer à la dernière minute. Espérons que cette fois, la forme sera avec lui.

Une autre présence qui devrait intéresser tous les amateurs de roman noir, c’est celle de Dennis Lehane. Un hommage lui sera rendu à cette occasion.

A suivre !

Bernard Bec


09/03/2005

Premières infos du Festival du Film Policier de Cognac

Il ne s’agit pas des titres de films en compétition, mais des noms des Présidents des principales sections cinématographiques et télévisuelles, et, cerise sur le gâteau, celui de l’écrivain à qui il sera rendu hommage tout au long de cette 23e édition (7/10 avril 2005) :

Président du Jury « Longs Métrages »
Joël Schumacher

Président du Jury « Sang neuf »
Pierre Lescure

Président du Jury « Courts métrages »
Jean-Loup Dabadie

Président du Jury « Téléfilms »
Jean-Dominique De La Rochefoucaud

Hommage à Dennis Lehane

A suivre !

Bernard Bec


24/02/2005

23e Festival du Film Policier de Cognac,
du 7 au 10 avril 2005.

Comme d’habitude, pour appâter les amateurs du genre que nous sommes, que vous êtes, l’organisation balance le visuel de l’affiche. Le voici :

Cette affiche donne des frissons dans le dos comme celles d’il y a quelques années lorsque le slogan du Festival était « Emotions, Sensations et Frissons ».

A suivre !

Bernard Bec



30/01/2005

Georges Wolinski, couronné à Angoulême.
Cette fois, les « sages » de l’académie de la Bande Dessinée se sont mis d’accord sur le nom de Wolinski. Après qu’il ait raté la marche suprême l’an dernier, il sera donc le Président du 33e Festival et succédera ainsi à Zep.
Se considérant, à juste titre, plus comme un dessinateur de presse, l’homme méritait tout de même cette distinction. Découvert par Cavanna qui le fait débuter en 1960 dans Hara-Kiri, Georges Wolinski deviendra le rédac-chef de « Charlie Mensuel» dans les seventies et dessinera ensuite pour l’Huma et pour Canal+. Il participera aussi à « Palace », écrira des scénarii, des livres et sortira, en quarante ans de carrière, près de 90 albums.
Son prochain livre sera, par pur hasard, une Bande Dessinée. L’histoire sera celle d’un homme pris à tort pour un tueur à gages et à qui l’on commande des crimes. Sans que ce monsieur les commette, les contrats seront exécutés…
La sortie est prévue avant l’été.

Bernard Bec



29/01/2005

Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême 2005

Le Palmarès :

Prix du Meilleur Album
Poulet aux prunes de Marjane Satrapi – Ed. L’Association

Prix du Dessin
Le sommet des dieux de Jirö Tanigushi – Ed. Kana

Prix du Scénario
Comme des lapins
de Ralf Köning – Ed. Glénat

Prix du Premier Album
De mal en pis
de Alex Robinson – Ed. Rackham

Prix du Patrimoine de la Bande Dessinée
Le concombre masqué
de Mandryka – Ed. Dargaud

Prix de la Série
Les formidables aventures
de lapinot de Lewis Trondheim – Ed. Dargaud

Prix Jeunesse 7-8 ans
Les p’tits diables
(tome 2) C’est pas nous de Dutto – Ed. Soleil

Prix Jeunesse 9-12 ans
Lou
de Neel – Ed. Glénat

Prix de la Bande Dessinée Alternative
Glömp et Laikku

Prix de la Bande Dessinée Scolaire
Prix Humour : Sébastien Héron, 15 ans, de Dieppe
Prix du Scénario : Matthieu Deglas Tacita, 13 ans, de Rouen
Prix du Dessin : Kevin Dupas et Adrien Moret, 19 ans, de Loire-Atlantique
Grand Prix du concours de la bande dessinée : Jérémie Moreau, 16 ans

Prix Jeunes Talents
Vincent Perriot
– Ecole ESI à Angoulême

Prix de la Communication
24 heures sous tension - BD réalisée pour les laboratoires Pfizer par l’agence Corporate fiction, dessin Denis Bodart, scénario Philippe Périé et Mykaïa, couleurs Etienne Simo

Grand Prix RTL
Où le regard ne porte pas de Abolin et Pont – Ed. Dargaud

Prix Public du Meilleur Album
Le sang des valentines de Metter et Catel – Ed. Casterman

Prix René Goscinny
Trois éclats blancs de Bruno Le Floc’h – Delcourt


31/05/2004

L’Intimité disséquée au FIRN de Frontignan-La Peyrade, du 1er au 6 juin 2004

Le 7e Festival International du Roman Noir des cités méditerranéennes a pour thème général «l’Intimité dans le roman noir». Tout un programme, côté tables rondes sous les platanes : de la sexualité à la condition féminine ou masculine et du lien parental au déterminisme familial. Y sont pas tous fada dans le midi !

Côté Invités, il y a du beau linge : M. Bernard, L. Biberfeld, H. Claude, T. Crifo, A. Demouzon, P. Huet, C. Mesplède, C. Pelletier, J.B. Pouy, P. Raynal, F. Rey, M. de Roy, R. Slocombe, F. Vargas… Et ce n’est pas tout, puisque cinq américains débarquent au pays du muscat : V. Hendricks, C. Holden, J.R. Lansdale, M. Nava et J. Starr.
Même si depuis mardi 1er juin le noir est de mise à Frontignan, le festival débute officiellement vendredi 4 juin à 15h30. Qu’on se le dise !

Nous espérions le couvrir comme en 2002 mais le contact cette année n’a été que dans un sens. Difficile pour se mettre d’accord !

Bernard Bec

 

F E S T I V A L S - suite