F E S T I V A L S

10/04/2006

24e Festival du Film Policier de Cognac, un crû rehaussé et dynamisé…

Non pas par la stature des stars nationales ou internationales venues dans la cité des eaux de vie cette année mais plutôt par la gentillesse et la générosité des acteurs, comédiens et réalisateurs qui avaient fait le déplacement. Et s’ils pouvaient se balader encore plus dans les rues, le public serait ravi et satisfait.
Rehaussé également par la qualité des films proposés pour les différentes compétitions. Seul, le film de clôture n’était pas à la hauteur. Les cinéphiles de France et de Navarre, qui depuis quelques années repartaient déçus, ont été dans l’ensemble comblés par la sélection de 2006. Il y avait de quoi.
Dynamisé par l’effort consenti par la municipalité de Cognac, qui comme lors des grandes messes des années 90, avait cassé sa tirelire et fait venir Générik Vapeur et ses hommes et ses femmes bleus (voir sujet dans cette page) pour mettre le feu à la ville le samedi. Mais pas assez à écouter certains visiteurs, ils s’attendaient à regarder ou à vivre des animations comme celle-la pendant les trois jours du festival. La ville devrait y réfléchir.
Quelques petits bémols ont un peu gâché la fête. La verrue de la place François 1er (très loin de la black magie attendue), la déco pas vraiment au top de cette même place, le marathon télévisuel effectué par une quarantaine de téléspectateurs au lieu des six cents attendus (cela me rassure personnellement sur le niveau intellectuel des français !), les conférences sans trop de public (malgré la qualité de celles-ci) et le manque de décoration dans les rues et sur les places de la ville.

Après cette 24e édition globalement réussie, il nous reste toujours à obtenir une réponse à la question suivante : Cognac en 2007 laissera-t-elle sa place à Nice? L’engagement du maire de la ville à défendre le festival a été clair, gaullien dans la forme et le ton, combatif en un mot. Celui de l’interprofession du cognac (le plus important financeur du festival) semble aussi fort et déterminé, mais avec une différence de taille : la manifestation se tiendrait en 2007 mais avec ou sans le fournisseur actuel et propriétaire du concept. Comme cette 25e édition a déjà été votée par l’ensemble des professionnels du cognac - fait exceptionnel dans l’histoire du festival pour qu’il soit noté – gageons que nous nous retrouverons à nouveau l’an prochain pour le Festival de Cognac.

Bernard Bec


09/04/2006

24e Festival du Film Policier de Cognac… Le Palmarès

Grand Prix Cognac 2006
Silentium de Wolfgang Murnberger (Autriche)

Prix du Jury
Mastermind de Peter Flinth (Suède)

Prix Spécial Police
Mastermind de Peter Flinth (Suède)

Prix de la Critique Internationale
A little trip to heaven de Baltasar Kormakur (Islande)

Prix Sang Neuf
Brick de Rian Johnson (USA)

Grand Prix Cognac 2006 du Court-Métrage Policier et Noir
Au petit matin de Xavier Gens

Certaines chroniques de films, dont celle du film primé, sont encore dans nos têtes. Elles seront en lignes demain. Concernant ce « Silentium », après l’avoir vu, je pensais personnellement qu’il aurait Le Grand Prix. Je suis ravi et satisfait.

Bernard Bec


09/04/2006

13e Prix Cognac-Tonic... Julien Guéris l’emporte.

C’est à 13 heures ce dimanche 9 avril 2006 que ce Prix, décerné par le public à l’invité le plus sympathique du Festival du Film Policier de Cognac, a été remis à Julien Guéris. C’est un ancien lauréat, Christian Morin, qui lui a remis son trophée et Caroline Ricard de la société Martell, son magnum XO gravé Prix Cognac-Tonic 2006.

Cette cérémonie a eu lieu dans les murs de cette maison de négoce, la plus ancienne des grandes marques cognaçaises. Après le déjeuner, Julien Guéris accompagné de quelques amis, a parcouru le nouveau circuit de visite pour terminer, comme il se doit, au « Paradis ». C’est dans ce lieu que sont conservées les plus anciennes eaux de vie qui après assemblage donnent les grands, les très grands cognacs. Celles de 1848 et de 1875 deviennent ainsi « L’Or » de Martell.

Julien Guéris débute en 1999 sa jeune carrière d’acteur par «Tout est calme » de Jean-Pierre Mocky, il enchaîne par la série « Baie Ouest » suivie de « Sous le soleil » dans laquelle il est Hugo, il tourne dans « Fragments » de Franck Llopis en 2005 et dans un épisode de la série de TF1 « Diane, femme flic » qui sera diffusé le 13 avril 2006 à 20h50.
La tête bien sur ses épaules, Julien Guéris a créé sa propre maison de production pour mieux maîtriser son avenir et réaliser les projets de son choix.

Bernard Bec


09/04/2006

Mastermind de Peter Flinth
Avec : Krister Henriksson, Johanna Sälliström, Ola Rapace.

Mastermind
Tout commence un matin par l’appel d’une personne qui a trouvé une tête dans une rivière. Les inspecteurs Linda Wallander et Stefan Lindman se rendent sur les lieux et se rendent vite compte que ce n’est que celle d’un mannequin. Le même jour, l’inspecteur Kurt Wallander, père de Linda, s’est fait siphonner son réservoir d’essence et son collègue, a retrouvé sa voiture les pneus crevés. En revenant de la rivière, Linda et Stéfan sont envoyés sur une autre affaire qui semble être banale mais qui va les conduire à découvrir le corps d’une femme totalement vidé de son sang. Qui l’a tuée et pourquoi ? C’est ce que va tenter de résoudre l’équipe de Kurt Wallander.
La nuit suivante, la fille d’un des inspecteurs est enlevée et on retrouve sur place le sang de la première victime. Alors, petit à petit, s’échafaude un plan qui démontre à Kurt Wallander que tous les évènements qui se sont déroulés ces derniers jours sont tous liés entre eux. Une course contre la montre s’engage alors pour récupérer la fille du coéquipier de Kurt et tenter de comprendre les motivations du tueur qui a tout prévu depuis le début et qui se joue de la police.

L’intrigue est très bien construite avec de nombreux rebondissements et un suspens ménagé jusqu’au bout. Les éléments s’enchaînent progressivement et le spectateur n’obtient les réponses à ses questions qu’à la fin du film. Un seul bémol : quelques longueurs vers la fin.

Cyril Caquineau.


08/04/2006

Inside man de Spike Lee
Avec : Denzel Washington, Clive Owen, Jodie Foster, Christopher Plummer, Willem Dafoe, Chiwetel Ejiofor

Inside man
Quatre braqueurs font irruption dans une grande banque de New York et prennent en otage plusieurs dizaines de personnes, les obligeant à revêtir des combinaisons bleues, des lunettes et des cagoules.
Les inspecteurs Keith Frazier (Denzel Washington) et Bill Mitchell (Chiwetel Ejiofor) sont envoyés sur les lieux pour tenter de négocier la libération des otages. L’affaire se corse lorsque les braqueurs s’habillent comme leurs victimes. S’engage alors une longue négociation qui peut-être débouchera sur la libération des personnes retenues dans cette banque.

Au départ, j’ai eu l’impression que le scénario était plutôt classique et simpliste : une prise d’otage, des négociateurs talentueux, des braqueurs qui se croient futés et qui ne le sont pas, un long moment d’attente et un dénouement dans un bain de sang. En fait, ce n’est pas du tout ça. Plus on avance dans ce film et moins il devient banal, plus on a de renseignements sur les braqueurs, leur comportement et leurs intentions. On se rend vite compte que l’on s’est trompé depuis le début et que l’on a fait fausse route. Ce qui importe, dans ce film, ce n’est pas temps ni la manière dont l’inspecteur va libérer les otages mais plutôt les motifs du cambriolage de la banque. De plus le fait d’insérer dans l’histoire en cours, des flash-back, nous permet d’essayer de comprendre et de chercher ce qui s’est réellement passé, qui sont les braqueurs et pourquoi ils ont fait ça.
Ce film est riche en rebondissements et la fin est surprenante. De plus, la dose d’humour distillée s’ajoute au plaisir de le regarder.

Cyril Caquineau.


08/04/2006

Festival de Cognac… La ville en feu et en bleu

Il est 16 heures lorsque les Hommes Bleus de Générik Vapeur envahissent le cœur de Cognac. De la place François 1er au Théâtre de la Nature cette compagnie des Arts de la rue investit les places, rues, boulevard et jardin public. Sur la musique rock du groupe installé sur le camion, les Hommes Bleus roulent leurs bidons bleus, les lancent en l’air, les font tourner.

Ils prennent place sur les murs du marché couvert, le chef harangue la foule dans la langue de son peuple et relance ses troupes. Entourés de fumigènes, la troupe s’avance. En arrière garde vient le chien de feu, juste avant le camion, un brin destroy. Place du Théâtre, repos et collation. Au menu salade verte et eau bleue.

Le jardin public semble tout petit lorsque arrivent les Hommes Bleus. Il roulent et roulent leurs bidons. S’arrêtent et puis repartent, direction l’arrière du Musée. Fin du parcours. Ils sont face à une pyramide de bidons bleus. Sur un rythme saccadé, la menace gronde, une fumée épaisse s’échappe, même la police n’y peut rien. Tout s’écroule et les Hommes Bleus s’éloignent.

Bernard Bec


08/04/2006

Arrivederci amore, ciao de Michele Soavi.
Avec : Alessio Boni, Michele Placido, Isabella Ferrari, Carlo Cecchi, Alina Nedelea.

Arrivederci amore, ciao
Après un exil forcé chez des guérilléros en Amérique du sud, Giorgio Pellegrini, un ancien militant d’extrême gauche veut revenir en Italie. Problème : il y est condamné à une peine de prison à perpétuité suite à un attentat raté qui a coûté la vie à un veilleur de nuit. En arrivant dans son pays, pour réduire sa peine, il va donner à la police le nom d’anciens compagnons de lutte. Une fois sortie de prison, il cherche à être admis au sein de la société italienne. Pour cela il est prêt à tout, même à vendre ses amis ou à commettre les délits les plus graves. Il sombre inexorablement dans une spirale infernale faite de violence et de crimes.
Tout le film est basé sur le personnage principal, Giorgio Pellegrini, qui, pour reprendre une expression du film, est « élégant dehors mais pourri dedans ». Il est calculateur, menteur, arnaqueur et j’en passe, il sait ce qu’il est mais ça ne le dérange pas ; tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins.
Ce film dresse un portrait cynique et hallucinant du grand banditisme Italien et nous montre l’étendue de la corruption dans la société italienne.

J’ai beaucoup aimé ce film qui est une très bonne adaptation d’un roman de Massimo Carlotto déjà transposé en bande dessinée par Andrea Mutti et Luca Crovi chez Vents d’Ouest.
Les acteurs sont très convaincants, Alessio Boni en tête dans le rôle de Giorgio Pellegrini.
Je le recommande.

Cyril Caquineau.


08/04/2006

Festival de Cognac… Les prix littéraires

Le Grand Prix du Roman Noir Français a été décerné à l’ami Pascal Dessaint pour son livre « Loin des humains » paru en 2005 aux éditions Rivages. Une chronique le concernant se trouve dans les pages Romans du site.


Pascal DessaintJake Lamar   

Le Grand Prix du Roman Noir Etranger a été décerné à Jake Lamar pour « Nous avions un rêve », un livre édité par Rivages. Cet auteur américain vit en France, à Paris exactement, depuis une dizaine d’années.

Cette année, le Jury était composé de Alain Bévérini, Alfred Eibel, Joëlle Losfeld, Claude Mesplède et Jean-Louis Touchant.

Bernard Bec


08/04/2006

Silentium de Wolfgang Murnberger
Avec : Josef Hader, Simon Schwarz, Joachim Krol, Maria Köstlinger

Silentium
La ville de Salzbourg et son célèbre Opéra sont au centre d’histoires bien étranges. Après avoir dévoilé dans un livre les sévices qu’il avait subit enfant dans une institution religieuse, Gotlieb Dornhelm, le beau-fils du directeur de l’Opéra de Salzbourg, fait une chute fatale, un rien provoquée. Même si celle-ci est la conséquence d’une poussette dans le vide, la police conclut à un suicide.
Son épouse, Konstanze Dornhelm, qui ne croit absolument pas à cette thèse officielle, engage Simon Brenner, un détective. Ce dernier vient de se faire vider de son poste dans un grand magasin, il avait surpris cette même Konstanze en train de voler des sous-vêtements. Devant la direction, la fille du directeur de l’Opéra, avait déclaré qu’elle avait été victime d’attouchement de la part de Brenner. Le privé ne faisait pas le poids. Viré.
Simon Brenner découvre qu’il se passe d’étranges choses à l’Opéra. Le contenu des poubelles d’une Diva est volé systématiquement chaque soir. Pourquoi et dans quel but ? C’est Berti, un de ses anciens amis, qui assure le convoyage. Brenner découvre ainsi le destinataire ou plutôt la destinataire. Et pendant ce temps le ténor de service, urine dans sa bière et se gargarise les cordes vocales. Mais est-ce bien suffisant ?...
Brenner aidé de l’ami retrouvé avance dans son enquête même si la police et d’autres intervenants font tout pour le contrer. Dans l’internat catholique dénoncé par le mari de Konstanze, des jeunes femmes d’origine asiatique y arrivent en grand nombre pour servir les trente-trois élèves et quelques prêtres. L’une d’elle est séquestrée, une autre disparaît…

Sans l’humour de certains dialogues, ce film noir et glauque serait insupportable, avec il devient un excellent polar. La vérité ne sortira pas du puits ou plutôt de l’Opéra de Salzbourg, ni de l’institution catholique et Brenner s’en ira ailleurs. Un Prix serait tout a fait justifié.

Bernard Bec


07/04/2006

2e Conférence du Festival… Les méthodes de formation des magistrats sont elles adaptées à notre époque ? »

Claude Choquet, l’invité à disserter sur ce sujet, est juge d’instruction et Président de l’Association Française des Magistrats Instructeurs. Même si après l’affaire d’Outreau, tout est bon pour évoquer certains disfonctionnements de la justice, jusqu’à plus soif d’ailleurs, cette conférence a été surtout révélatrice d’un profond malaise dans la profession.
L’association présidée par Claude Choquet, qui représente 15% des juges d’instruction, fait deux propositions importantes. En premier, l’aménagement de la profession par un système de « compagnonnage » pour éviter aux jeunes magistrats de se retrouver trop tôt seul face à leurs responsabilités. Un ancien magistrat deviendrait alors le tuteur d’un jeune juge et ensemble ils étudieraient les dossiers et manageraient leurs équipes d’enquêteurs. En second : la co-saisine d’un dossier par un, deux, voire trois juges. La solitude du jeune juge – celui de l’affaire d’Outreau en a parlé – face à son instruction à charge et à décharge est trop pesante. Ces deux propositions règleraient aussi le problème de l’inexpérience du juge juste sorti de l’œuf.
Et en même temps, des avocats réclament la tête du juge d’instruction. Ce sont ceux du Barreau de Paris, qui majoritairement s’occupent d’affaires financières. Corporatistes à fond, ils traiteraient ainsi directement avec le Parquet. L’Italie en est à ce stade avec tous les problèmes que l’on sait, alors que la justice de la Grande Bretagne veut créer la charge de juge d’instruction.
Le rôle du magistrat instructeur est d’instruire mais aussi de maintenir un débat contradictoire avec les avocats. S’il disparaissait, place serait laissée à toute forme de dérives et d’erreurs.
Claude Choquet est un homme franc, ouvert au dialogue et qui ne pratique pas la langue de bois. De formation littéraire et sociale, il est arrivé ensuite à l’école de la magistrature. Il lui est resté de ces premières études un humanisme rassurant et une grande ouverture d’esprit. Preuve en est, cette conférence-débat et les différents sujets abordés en toute liberté.

Bernard Bec



07/04/2006

Festival de Cognac
Si Jean-Christophe Grangé m'était conté...

10h45, ce vendredi. Calé dans un fauteuil du Théâtre de Cognac, j‘étais venu pour assister à la projo de « Princess Aurora » du coréen Pang Eun-jin. Mais, comme la séance n’avait pas encore débutée, j’avais laissé allumé mon phone et il sonna. On me réclamait à la première conférence littéraire du festival, celle dont le thème était « Les sources de création et les modes d’écriture d’un polar » avec Jean-Christophe Grangé. Difficile de se défausser !
Vingt cinq personnes avaient fait le déplacement, un peu maigre pour le meilleur vendeur de thriller dans l’hexagone. L’échange entre le journaliste Christophe Zirnhelt et l’écrivain fut intéressant. Le débat entre le public et l’auteur, entre autres, du Vol des cigognes et des Rivières pourpres également.
Ses sources d’inspiration viennent des réalités qu’il a rencontrées lors de ses nombreux voyages aux quatre coins de la planète. Devenu grand reporter après des études de lettres, il a pu ensuite réaliser son premier rêve ; devenir écrivain de fiction.
Concernant les adaptations cinématographiques de ses romans, il est très clair. Pour lui, c’est un autre monde. Des dizaines de personnes sont sur le projet, tout l’opposé de l’écrivain qu’il est, face à l’histoire qu’il écrit. En bref, l’homme est heureux que ses personnages aient une autre possibilité d’exister, même si le rendu est éloigné du bouquin.
L’extrême angoisse face à la page blanche qu’il a connue pour les premiers ouvrages a disparu ou presque. Très honnête, il reconnaît que le succès – 400000 livres vendus pour chaque titre – lui a apporté une certaine sérénité et cela depuis le quatrième récit. Très réaliste et assez sûr de lui, Jean-Christophe Grangé, pense que son public lui donnerait tout de même une autre chance s’il commettait un livre inférieur.
En aparté j’ai pu lui demander s’il avait une explication sur la non consistance des personnages féminins dans ses romans depuis « Les rivières pourpres ». Dans son premier livre « Le vol des cigognes », qui d’ailleurs n’a marché qu’après la sortie du second, la femme est au cœur de l’histoire et joue un rôle très important. Sans avoir trop réfléchi à la question, mais suite à ma réflexion, Jean-Christophe Grangé, orphelin de père et à la jeunesse vécue seulement entourée de femmes, pense que son subconscient avait certainement influencé son écriture et avait minimisé dans la fiction le caractère féminin par rapport à la réalité.
L’homme est chaleureux et ouvert. Il discute volontiers, parle de ses projets d’écriture et de la prochaine adaptation télévisuelle des Rivières pourpres dont il ne veut rien savoir, tout comme pour celle du « Concile de Pierre ». Jean-Christophe Grangé est écrivain, un point c’est tout.

Bernard Bec


06/04/2006

Emmanuelle Béart… L’Arlésienne du Festival de Cognac ?

Attendue ce jour, elle n’est pas arrivée pour la première journée du festival. Arrivera-t-elle demain vendredi ? Rien ne l’indique ce soir. Passée d’Invitée d’Honneur à Invitée de Prestige, puisqu’elle devait repartir dès samedi matin, elle risque de devenir l’Arlésienne de service. Dommage pour ses nombreux fans qui l’attendent !

Bernard Bec


06/04/2006

24e Festival du Film Policier de Cognac… C’est parti !

Par un temps un tantinet frisquet mais ensoleillé, ce jeudi 6 avril 2006 sont arrivés les invités du Festival de Cognac. Pas d’accueil en gare de Cognac pour cause de risque de manif, mais lors de l’inauguration au Théâtre à 19h30. Le public était présent sur la place Robert Schumann, les carnets d’autographes dans les mains ou l’appareil photo collé à l’oeil, les vedettes prêtes à dégainer leurs stylos ou à prendre la pose, le tout dans une ambiance musicale signée «Barik Arythm». C’était parti ou presque !
C’est donc au chaud dans la grande salle du théâtre et devant un parterre comble que l’inauguration officielle pouvait débuter. Une tension était palpable dans la salle, des bruits circulaient, normal après l’annonce dans les colonnes de Nice-Matin de l’arrivée attendue du festival sur la riviera française par la municipalité de Nice. Lionel Chouchan, le boss du festival côté Paris, était attendu au tournant…
Le premier à monter sur la scène et à discourir fut Jérôme Mouhot, le Maire de Cognac. C’est sur un rythme d’enfer, qu’il dit tout le bien qu’il pense réellement du festival et de ses retombées, en reconnaissant qu’en 1982, à la création de la première édition, Cognac n’était connu en France que de quelques personnes. Toujours pour lui, le festival et surtout Lionel Chouchan ont apporté à la ville et au produit cognac un rayonnement national et international. C’est pourquoi, après avoir souhaité à tous les invités du 7e Art et en particulier au délégué général, une formidable 24e édition, il n’a pu s’empêcher de rappeler un proverbe niçois « Le temps passé doit revenir ». Une allusion à l’annonce faite par la ville de Nice de l’arrivée du festival du film policier de Lionel Chouchan en 2007. C’est sur un final très gaullien, assurant qu’il était sûr que le festival ne pouvait changer de cité, que le Maire de Cognac en termina en lançant « Longue vie au Festival de Cognac », applaudit par une assistance survoltée et acquise à sa cause.
Lionel Chouchan, passablement ému, fit encore plus court que d’ordinaire pour répondre au Maire de Cognac. Tout d’abord sur un mode humoristique en empruntant une célèbre phrase du général, «Monsieur le Maire, je vous ai compris » et ensuite en rappelant son attachement à ce bébé né il y a près d’un quart de siècle et qui maintenant avait du poil au menton. Après l’avoir remercié personnellement « quatre mille fois », le délégué général souhaitait un bon festival à tous et passait à la présentation des jurys. Et oui, c’est avant tout une compétition cinématographique ce festival !


Le jury « Longs Métrages »

Après la présentation du Jury « Spécial Police », qui ne connut pas grand succès auprès des photographes, peut-être parce qu’il manquait une des personnalités, le réalisateur Michel Hazanavicius et le scénariste Jean-François Halin présentaient leur OSS 117 en laissant entendre qu’il n’avaient pas vraiment fait un film policier mais plutôt une comédie. Comme ils avaient raison !

OSS 117, Le Caire nid d’espions de Michel Hazanavicius
Avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, Aure Atika, Philippe Lefebv

OSS 117, Le Caire nid d’espions
Si vous avez le bulbe coincé, si votre psy vous lasse, si vous avez des envies de supprimer votre belle-mère, si l’emballage médiatique et politique du CPE vous donne la migraine, un conseil ; ruez-vous dans les salles obscures qui projèteront ce film dès sa sortie le 19 avril prochain.
Ne cherchez pas de ressemblance intellectuelle avec le héros de Jean Bruce. L’espion français, version 2006, a dû passer directement de la maternelle au bureau du contre-espionnage. Faut le dire, il en trimbale, mais c’est pour la bonne cause, celle de nous faire fonctionner à fond les zygomatiques. L’humour est verbal et de situation. Les gags fusent. Les bagarres bien sûr ne tournent qu’à son avantage, normal, c’est lui le héros. Les femmes sont des créatures superbes qui ne résistent guère à son charme ravageur. Difficile pour notre espion de ne pas tomber dans leurs griffes.
Pour le fond de l’histoire, OSS 117 est envoyé en 1955 par le Président René Coty dans la ville du Caire pour mettre de l’ordre dans cette pétaudière au bord du chaos. Tout ceux qui ont des intérêts complotent, et cela doit cesser…
Jean Dujardin est excellent, tout comme Laure Attika et Bérénice Bejo.

Bernard Bec


05/04/2006

Festival de Cognac… Une avant-première avant le début du festival.

A l’initiative de la société Hennessy, le personnel et quelques autres personnes, dont votre serviteur, ont pu voir ce soir le film « A little trip to heaven » de l’islandais Baltasar Kormakur.
Tourné aux USA, il évoque une arnaque à l’assurance vie. Dans les principaux rôles, Forest Whitaker est un enquêteur pour une compagnie, intègre mais pas jusqueboutiste, Julie Stiles est victime et complice le tout à la fois, Jeremy Renner est un paumé violent et même plus et Alfred Harmsworth est le gosse du couple qui se déchire pour moult raisons.
Il faut aussi signaler la présence de Peter Coyotte en superviseur de la compagnie d’assurance. La fin de l’enquête, à laquelle il ne s’attendait certainement pas, nous non plus, a dû lui déclencher au minimum un ulcère.
Soulignons une sélection de décors naturels de la campagne profonde américaine avec des maisons délabrées mais squattées, des routes bordées interminablement d’horribles poteaux métalliques. Même s’il semble qu’il y ait une vie à North Hastings, d’après la patronne du bar « les personnes qui quittent le coin, ne reviennent jamais ». Mais faut pouvoir partir !
Et puis il y a la pluie qui tombe presque sans cesse, et après arrive la neige. Ce film est un très bon polar, noir à souhait mais à déconseiller tout de même aux cafardeux.

« A little trip to heaven » de Baltasar Kormakur sera projeté dimanche 9 avril à 12 heures au Théâtre de Cognac en présence des jurys. Cyril Caquineau sera présent et donnera ensuite son avis sur ces pages.

Bernard Bec


05/04/2006

Festival de Cognac… Les nouveaux carnets d’autographes sont arrivés !

Aux couleurs du Salon du Polar de Cognac et de la Société Martell, les carnets d’autographes sont dès maintenant disponibles et à retirer gratuitement à l’Office de Tourisme, à Info 16, à la Boutique du Festival et chez Martell.
Par leur intermédiaire, le public gagnera des livres policiers offerts par le Salon du Polar de Cognac, votera pour l’Invité le plus sympathique du festival et lui décernera le 13e Prix Cognac-Tonic. Le trophée sera remis, en la présence de représentants du public, d’invités du festival et d’anciens lauréats comme Bernard Farcy et Christian Morin, le dimanche 9 avril 2006.

Bernard Bec


04/04/2006

Festival de Cognac, l’Invitée d’Honneur est…

…Emmanuelle Béart. Plus que l’actrice je retiens dans mon esprit la femme militante des droits des enfants, des femmes et des hommes. Elle était là pour soutenir et défendre les « sans-papiers » de Saint Bernard, et maintenant les enfants du monde avec l’UNICEF. Si sa venue à Cognac pouvait encore un peu plus faire passer un message d’amour et de fraternité dans ce monde d’intolérance et d’exclusion, le Festival du Film Policier de Cognac aurait trouvé sa belle raison d’exister en 2006.

Même si Emmanuelle Béart ne restera que deux jours à Cognac, elle méritera dans le cœur du public, et ça c’est le principal, le titre d’invitée d’honneur.

Bernard Bec


04/04/2006

Le Festival du Film Policier de Cognac, à la recherche d’un plus…

Si les salons littéraires spécialisés dans le polar, comme Cognac, Frontignan, Lamballe ou encore Vienne réussissent à monter des conférences ou des débats sur le genre qu’ils soutiennent et à avoir du public, pourquoi pas un festival de cinéma !
En vieux routier je dis casse-cou car cela se prépare avec une info balancée bien en amont et là à quelques jours c’est limite, mais allons-y !

Vendredi 7 avril à 11 heures
L’écrivain Jean-Christophe Grangé évoquera « les sources de création et les modes d’écriture d’un polar »… Vaste sujet.

Vendredi 7 avril à 15 heures
Le juge d’instruction Claude Choquet donnera son avis sur « l’adaptation ou non, à notre époque, des méthodes de formations des magistrats »… Le sujet du moment, après Outreau et combien d’autres ?

Samedi 8 avril à 11 heures
La directrice artistique des éditions du Masque Hélène Bihéry traitera « Des critères de sélection d’un bon polar »… Objectifs ou subjectifs ?

Ces trois conférences-débats auront lieu dans la salle Fragonard du Couvent des Récollets à Cognac.

Bernard Bec


31/03/2006

Festival du Film Policier de Cognac… Le plateau et les compétitions

Le Jury Longs Métrages est présidé par Jonathan Demme.
Les autres membres sont : Niels Arestrup, François Berléand, Christophe, Cyrielle Clair, Zoé Félix, Sara Forestier et John Irvin.

Le Jury Spécial Police est présidé par Hervé Lafranque (Chef de l’Office Central pour la Répression du Grand Banditisme).
Les autres membres sont : Christophe Baroche (Conseiller en Criminologie), Claude Choquet (Magistrat Instructeur), John Gilligan (Chef du Bureau de l’Immigration de l’Aéroport de Dublin), Nelly Poirier (Commissaire Divisionnaire) et Danielle Thiéry (Commissaire Divisionnaire).

Les projections auront lieu au Théâtre de Cognac.

Les membres de ces deux Jurys décerneront le Grand Prix du Festival, le Prix du Jury et le Prix Spécial Police après avoir vu les huit films de la compétition Longs Métrages :

A LITTLE TRIP TO HEAVEN (Islande) de Baltasar Kormakur avec Forest Whitaker, Julia Stiles, Jerey Renner, Peter Coyote, Alfred Harmsworth, Philip Jackson

ARRIVEDERCI AMOR, CIAO (Italie) de Michele Soavi avec Alessio Boni, Michele Placido, Isabella Ferrari, Carlo Cecchi, Alina Nedelea

INSIDE MAN (USA) de Spike Lee avec Denzel Washington, Clive Owen, Jodie Foster, Christopher Plummer, Willem Dafoe, Chiwetel Ejiofor

MASTERMIND (Suède) de Peter Flinth avec Krister Henriksson, Johanna Sällström, Ola Rapace

PRINCESS AURORA (Corée du Sud) de Pang Eun-jin avec Uhm Jung-hwa, Moon Sung-kun, Gweon Oh-jung

ROSARIO (Colombie) de Emilio Maillé avec Flora Martinez, Unax Ugalde, Manolo Cardona, Rodrigo Oviedo

SILENTIUM (Autriche) de Wolfgang Murnberger avec Josef Hader, Simon Schwarz, Joachim Krol, Maria Köstlinger

SLOW BURN (USA) de Wayne Beach avec Ray Liotta, LL Cool J, Jolene Blalock


Le Jury Sang Neuf est présidé par Jacques Chancel, il sera secondé par Hervé Claude, Philippe Lefait, Mazarine Pingeot et Tania de Montaigne.

Les projections auront lieu aux Quais Hennessy.

Les cinq longs métrages de la compétition Sang Neuf sont :

BRICK (USA) de Rian Johnson avec Joseph Gordon-Levitt, Nora Zehetner, Lukas Haas, Noah Fleiss, Matt O’Leary, Emilie de Ravin, Noah Segan

L’EQUILIBRE DE LA TERREUR (France) de Jean-Martial Lefranc avec Ashvin-Kumar Joshi, Alexandre Abou-Slaïby, Brian Quinn, Bob Meyer, Antoine Michel, Anna Reinhardt, Joel Mitchell

ILS (France) de David Moreau et Xavier Palud avec Olivia Bonamy, Michaël Cohen

LA METHODE (Espagne) de Marcelo Pineyro avec Eduardo Noriega, Najwa Nimri, Ernesto Alterio, Pablo Echarri, Eduard Fernandez, Carmelo Gomez, Adriana Ozores, Natalia Verbeke

STARFISH HOTEL (Japon) de John Williams avec Koichi Sato, Kiki, Akira Emoto, Tae Kimura, Kazuyoshi Kushida, Toshiki Ayata


Le Jury de la compétition Courts Métrages est présidé par Jean-Loup Dabadie.
Les autres membres sont : Olivia Bonamy, Thomas Chabrol, Benoit Delepine, Clémence Poesy.

La séance de projection aura lieu au Cinémovida de Cognac le samedi 8 avril à 14h30.

Les films français sélectionnés sont :

AU PETIT MATIN de Xavier Gens
DERANGEMENT de François Faure
DOSSIER CAROLINE KARSEN de Bernard Rosselli
FAUX DEPART de Jean-Marc Vincent
WHODUNIT de Gildas Le Polles et Etienne Pherivong

Pour les tarifs et la billetterie, lire sujet du 25/02/2006 sur cette même page ou sur L’Actualité.
La grille de programmation peut être demandée à l’Office de Tourisme de Cognac au 05 45 82 10 71
ou par le net à office.tourisme.cognac@wanadoo.fr.

Bernard Bec


28/03/2006

Prix du Premier Roman du Festival de Cognac… Le 23e lauréat et le Palmarès

Créé par les Editions du Masque, ce prix récompense un premier roman et un auteur qui n’a pas encore été publié.
Pierre Lemaitre, avec Travail soigné, est le 23e lauréat. Ce prix a donné naissance à de belles carrières d’écrivains et surtout d’écrivaines comme Andrea H. Japp et Fred Vargas.

2005 : « Dernier Frisson » de Bernard JOURDAIN
2004 : « Mortels enfantillages » de Jean-François FOURNEL
2003 : « Bon Baiser du Purgatoire » d’Anne CECILI
2002 : « L’instinct maternel » de Barbara ABEL
2001 : « Musique de nuit » de Bertrand PUARD
2000 : « Un raccourci saisissant » de Dorothée CHIFFLOT
1999 : « L’algèbre du besoin » de Guillaume LEBEAU
1998 : « L’étoile d’or » de Daniel ZUFFEREY
1997 : « Pas de vieux os » de Jacques BARDIN
1996 : « Panique sur l’asile » de Jean-François LEMAIRE
1995 : « On tue chez Molière » de CERIGNAC
1994 : « Des lapins et des Hommes » de Olivier SEIGNEUR
1993 : « Tout abus sera puni » de Philippe LE MARREC
1992 : « La dernière victime » de Emmanuel MENARD
1991 : « La Bostonienne » de Andréa H. JAPP
1990 : « Les fous de Scarron » de Christian POSLANIEC
1989 : « Les jardins du casino » de Michel AMELIN
1988 : « Faculté de meurtres » de Janine LE FAUCONNIER
1987 : « La quatrième porte » de Paul HALTER
1986 : « Les jeux de l’amour et de la mort » de Fred VARGAS
1985 : « Pas de quoi noyer un chat » de Louise BACHELLERIE
1984 : « Des voisins très inquiétants » de Marguerite TREMOULET

Pierre Lemaitre, après avoir reçu officiellement son prix à Cognac donnant droit à un tirage de 35 000 exemplaires, signera son livre le samedi 8 avril à partir de 14h30 à La maison de la Presse - 32, rue d’Angoulême à Cognac.

Bernard Bec


24/03/2006

Festival du Film Policier de Cognac,
La nouveauté 2006 : Un marathon « 24 heures chrono »…

24 heures non stop ou presque à regarder dans une salle obscure les 24 épisodes consécutifs de la série américaine « 24 Heures Chrono », c’est ce que propose l’association du festival de Cognac comme innovation. Les spectateurs volontaires auront toutes les 2 à 4 heures une pause de 45 à 60 minutes pour se doper en café, pop corn et autres sucres lents. Le gagnant recevra un écran plasma, ses deux suivants des DVD de la série, saison 1, saison 2.
La compétition des téléfilms n’ayant plus de succès, et le réel désir de rendre plus populaire le festival auprès des cognaçais, a amené les organisateurs à chercher un nouvel événement fédérateur de public. Voilà pourquoi ce marathon du téléfilm est né. Jérôme Durand, un des représentants de l’association du festival, pense que « ce marathon sera vécu par les participants volontaires comme un challenge, dans un esprit bon enfant, un peu comme la célèbre Nuit des Publivores, et à des années lumière de Marathon Man ».

Si 24 heures c’est long, les marathoniens pourront toujours regarder d’un œil les exploits de Jack Bauer et de l’autre rejoindre les bras de Morphée, les fauteuils de La Salamandre sont très confortables. Si si !

Bernard Bec

Marathon « 24 heures chrono », mode d’emploi :
1ère séance : du vendredi 7 avril 18h30 au samedi 8 avril vers 17h30
2e séance : du samedi 8 avril 18h30 au dimanche 9 avril vers 17h30
Inscriptions gratuites : dès 14h30 le vendredi et le samedi
Lieu : Centre de congrès « La Salamandre » à Cognac


14/03/2006

24e Festival du Film Policier de Cognac, du 6 au 9 avril 2006…

Oublions Nice et le gâchis que serait le départ du festival de Cognac après tant d’années, et voyons ensemble ce que nous réserve cette toute prochaine édition.

Le président du Jury Longs Métrages est Jonathan Demme, le réalisateur des films Le silence des agneaux, Philadelphia, Un crime dans la tête.
Le jury Spécial Police sera présidé par Hervé Lafranque entouré de nombreux confrères policiers. Le président du jury Sang Neuf sera Jacques Chancel et celui de la compétition réservée aux Courts Métrages aura pour patron Jean-Loup Dabadie.

Un avant-goût de la programmation :

Jeudi 6 avril 2006
Le film d’ouverture de cette année sera OSS 117, Le Caire nid d’espions de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin en Hubert Bonnisseur de la Bath, personnage créé dans les années mille neuf cent cinquante par Jean Bruce. Ce film sera projeté en avant-première.

La trilogie Pusher du danois Nicolas Winding Refn sera elle aussi projetée du 6 au 9 avril avec Pusher de 1996, Pusher II de 2004 et Pusher IIII’m the angel of death de 2005.

Dimanche 9 avril 2006
Le film qui assurera la clôture de cette 24e édition du Festival du Film Policier de Cognac sera Un ami parfait de Francis Girod avec Carole Bouquet et Antoine de Caunes.

A suivre !

Bernard Bec


12/03/2006

Festival du Film Policier de Cognac… Quelle salade !

Si la 24e édition aura bien lieu dans la cité charentaise du 6 au 9 avril 2006, il faudra peut-être prendre en 2007 de nouvelles habitudes et envisager d’aller à Nice pour connaître la suite. C’est ce que laisse entendre Bernard Asso le vice-président du Conseil général des Alpes-Maritimes et maire adjoint de Nice dans un entretien rapporté par le journal Nice Matin dans son édition du 3 mars 2006. Même si Lionel Chouchan le boss du Public Système et maître d’œuvre de la programmation du festival de Cognac reconnaît avoir eu des contacts avec cette ville méditerranéenne, ce dernier déclare qu’aucun accord n’est signé à ce jour. Lassé par les sempiternelles tergiversations de l’interprofession du cognac, les véritables bailleurs de fonds du festival, Lionel Chouchan se donne le temps du prochain festival pour faire son choix par rapport à l’obtention ou non de nouvelles conditions de travail et d’accueil à Cognac.
Si dans les hautes sphères cognaçaises tout se met en place pour essayer de sauver les meubles, l’homme de la rue est déjà certain du départ du festival et s’en émeut pas plus que cela. Normal, cela fait des années que les dirigeants du cognac expliquent au citoyen lambda que ce n’est pas fait pour lui mais pour promotionner leur alcool dans le monde entier…
A suivre !

- Pour complément d’info lire Sud Ouest du 11 mars 2006 et Charente Libre des 10 & 11 mars 2006.

Bernard Bec


25/02/2006

Festival du Film Policier de Cognac, mode d’emploi…

Si le festival ne se tiendra que du 6 au 9 avril 2006, la billetterie sera en place dès le 13 mars prochain, soit dans les magasins Auchan, Leclerc, Fnac, Virgin, Cultura, Cora, soit par téléphone au 0 892 390 100, soit par www.ticketnet.fr.
Ce système d’achat propose deux catégories de billets : la carte permanente à 40 € qui donne accès à toutes les séances dans les trois lieux de projection et la carte journalière à 15 € valable comme pour la précédente.
Un tarif réduit pour les étudiants, les chômeurs est proposé : 25 € la carte permanente et 10 € la carte journalière.
Une troisième solution pour rentrer dans les salles obscures de Cognac est celle du billet à la séance vendu 6 € uniquement sur place et environ 10 minutes avant chaque projection.
Comme les cartes et billets ne sont pas numérotés, I’organisation du festival conseille au public de choisir de préférence les séances hors jury et hors VIP pour qu’il soit assuré de pouvoir rentrer dans les salles (seulement cinquante personnes peuvent accéder aux projections "Jury").
Pour obtenir des renseignements sur l’hébergement il suffit de contacter l’Office de Tourisme au 05 45 82 10 71 ou sur www.tourism-cognac.com.

Bernard Bec


29/01/2006

Concours de story board du Conseil général de la Charente

Ce sont Laure Clémansaud-Madia, Rémi Godin, Sébastien Picard et Julien Zanusi de l’Ecole des Métiers du Cinéma d’Animation d’Angoulême qui ont remporté le premier prix. Le jury présidé par Jean-Jacques Beineix a choisi leur story board tiré de la nouvelle de Patrick Bard « Styx » paru dans le recueil du dixième salon Polar & Co de Cognac. Ce premier concours départemental devrait être reconduit l’an prochain avec toujours comme point de départ le salon de la cité des eaux de vie en octobre 2006.
Les différents travaux proposés dont celui des lauréats seront d’ailleurs exposés lors du salon Polar & Co qui se tiendra les 14 & 15 octobre prochains à Cognac.

Bernard Bec


29/01/2006

33e Festival d’Angoulême… Lewis Trondheim, un président de choc !

L’Académie de la Bande Dessinée a décerné le Grand Prix de la Ville d’Angoulême à Lewis Trondheim. Membre du groupe de l’Association dirigée par Jean-Christophe Menu, ce dessinateur prolixe se dépeint comme un revendicatif. Il a d’ailleurs commencé a étalé ces premières revendications concernant le Festival d’Angoulême lors de sa première conférence de presse, tout en estimant qu’elles avaient peu de chance d’être prise en considération. Sur le même ton, Il a laissé entendre qu’il pourrait ne pas être présent en 2007, la main mise de Michel-Edouard Leclerc sur le festival lui déplaisant fortement. A suivre !

Bernard Bec


27/01/2006

Angoulême 2006… Le Palmarès :

Prix du Meilleur Album
- Notes pour une histoire de guerre de Gipi, chez Actes Sud BD

Prix du Patrmoine
- Locas de Jaime Hernandez, aux éditions du Seuil

Prix de la Série
- Blacksad / Âme rouge (T3) de Juan Guarnido et Juan Diaz Canales, chez Dargaud

Prix du Scénario
- Les mauvaises gens de Etienne Davodeau, chez Delcourt

Prix du Dessin
- Le Vol du corbeau de Jean-Pierre Gibrat, chez Dupuis

Prix du Premier Album
- Aya de Yopougon (T1) de Clément Ouberie et Marguerite Abouet, chez Gallimard

Prix du Public
- Les mauvaises gens de Etienne Davodeau, chez Delcourt

Prix de la Bande Dessinée Alternative
- Mycose, fanzine de Liège (18e numéro)

Prix Jeunesse 9-12 ans
- Sillage / Nature Humaine (T8) de Philippe Buchet et Jean David Morvan, chez Delcourt

Prix Jeunesse 7-8 ans
- Yakari et les Appaloosas de Derib et Job, aux éditions du Lombard

Prix Jeunes Talents
- Karine Bernardou - 23 ans / Paris

Les Prix de la BD Scolaire
Prix d'Angoulême de la bande dessinée scolaire
- Elsa Fanton d'Anton - 16 ans
Association Atelier Prend l'Air / 28200 Chateaudun

Prix du graphisme
- Roxane Lumeret - 16 ans
Lycée Fustel de Coulanges / 67000 Strasbourg

Prix du Scénario
- Ugo Gouiran Bondu - 14 ans
Collège Maria Borelly / 04000 Digne les Bains

Prix Humour, parrainé par Fluide Glacial
- Amaël Nicolas - 8 ans
Centre de Loisirs / 04200 Sisteron


25/01/2006

Festival d’Angoulême… Premier prix du Story-board

A l’initiative du Conseil général de la Charente et en partenariat avec le Salon POLAR & CO de Cognac, le Festival International de la bande Dessinée d’Angoulême et le Festival du Film Policier de Cognac, le premier Prix récompensant un story-board sera remis cette année.
Lancé lors de la dixième édition du salon de Cognac en octobre 2005, ce concours a été proposé à tous les élèves des écoles de l’image du département de la Charente. Ceux-ci ont travaillé sur les dix nouvelles éditées pour le salon POLAR & CO après avoir rencontré leurs auteurs à Cognac, les 15 & 16 octobre 2005.
Le jury, présidé par Jean-Jacques Beineix, décernera ce premier Prix, le samedi 28 janvier 2006 à 17h45 au Conseil général, 31 bd Emile Roux à Angoulême.

Liste des auteurs dont les nouvelles pouvaient être adaptées : Patrick Bard, Stéphanie Benson, José-Louis Bocquet, Yves Bulteau, Armand Cabasson, Gudule, Philip Le Roy, François Muratet, Gérard Streiff et Francis Zamponi.

Bernard Bec


24/01/2006

Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême
26 / 29 janvier 2006

La Chine débarque en Charente à l’occasion de ce 33e Festival d’Angoulême suite au séjour l’été dernier des responsables français lors de la 1ère Convention de la Bande Dessinée et de l’Animation de Shangaï. Des liens ont été noués avec la structure publique chinoise organisatrice, le National Center for Developing Animation, Cartoon & Game Industry. Les représentants du NCACG seront accompagnés de plusieurs auteurs de bande dessinée et de supports de presses spécialisés. Le Pavillon de la Chine se situera Place Saint Martial.
 

Au programme de cette 33e édition :
Des rencontres internationales entre des auteurs et le public, des débats animés par les journalistes de BoDoï.
Des expositions sur : Georges Wolinski, Guido Buzzelli (CNBDI), Jules Verne, les Jeunes Talents du concours scolaire, le magazine pour la jeunesse Capsule Cosmique (Place Francis Louvel), l’auteur japonais Kotobuki Shiriagari (Hôtel Saint Simon), les analogies entre les dessinateurs du magazine Pilote et ceux de la collection Poisson Pilote, les Mangas (Place New York), la BD Alternative, la BD Africaine (Espace Franquin) et les Peurs du Noir (CNBDI).
L’initiative fort réussie des Concerts de dessin est renouvelée en 2006. Une soirée Electro Finlandaise se tiendra à l’Hôtel de Ville le samedi 28 janvier.

Des prix comme chaque année seront remis officiellement au Meilleur Album, au Meilleur Dessin, au Meilleur Scénario, au Meilleur Premier Album, à la Meilleure Série, sans oublier ceux du Patrimoine et du Public.

Tarifs et renseignements complémentaires : www.bdangouleme.com

Bernard Bec

 

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